vendredi, 27 janvier 2017
PLACE DES TAPIS 2
Dernières feuilles qui résistent, deux silhouettes à la fenêtre.
Photographie Frédéric Chambe.
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2/11
Étrange et bas, le sûr se tait,
ça dit les bribes.
L'entier n'a pas cessé.
Le temps vient après ça.
J'entends cette existence.
Pas loin, c'est en forme de fin.
Dans le conflit, entre en parole.
On n'est peut-être pas.
Ecrit à l'endroit fort,
transparent sur l'opaque,
sans repentir entre la forme et la fin.
En action pure de langue,
forme à tout prendre.
On fait de la personne en vie.
Le foisonné, c'est la vie-vite.
C'est le cœur à l'encontre,
on doit s'y rendre.
La formule est en presque.
Ce n'est pas là, le diverti.
Qu'est-ce qu'on a ?
Ce n'est pas net.
Pourtant c'est fort aimé.
Mais dans ce cœur,
on se repasse le plat d'idée.
Qui veut ouvrir ?
Qui se tait en dedans,
en trou de forme ?
Il faudra bien nommer.
Laisser partir ?
D'après moi, ça se fait.
Quand j'ouvrirai, ça servira ?
F.C.
(Livre traduit d'un pur de langue, fragment, p.3.)
09:00 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, poésie
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