dimanche, 05 février 2017
APRES LA FERMETURE
Le bistrot.
Le "goûter".
Photographies Frédéric Chambe.
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(Au sujet du texte suivant, on peut se reporter à son "exposé des motifs" à la date du 3 février.)
8/11
Mouru sans voix,
si c'est le manifeste,
si c'est le risque de l'insu,
ça fait son tort malgré le soi.
Le moi qui coule en tu,
c'est dur de gris d'en avoir plus.
Avec savoir, le papier reste.
Il a du corps vorace,
et ça frappe au vivant,
ça veut que ça revienne,
en savoir plus.
Mais j'ai voulu le quoi.
J'ai dur de ventre.
L'imminent fait centre.
Dans la cour du vrai,
ça joue du cœur,
ça devient mur de mal.
J'ai du malgré dans l'injure.
Quoi franchir ?
Quand on fait cœur, on fait bruit.
J'ai du cri avec mort d'avenir.
Du cru de moi,
qui attend, su, le soi,
le tu de toi,
l'hiver de la personne.
Dans le défait de moi,
ça reste en racine.
F.C.
(Livre traduit d'un pur de langue, fragment, p. 60.)
09:00 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, le bistrot fait sa broc, le goûter sébastien bouillet
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