dimanche, 29 janvier 2017
RUE DU PAVILLON 2
Photographie Frédéric Chambe.
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4/11
C'est la secousse à deuil,
pas la mémoire.
Comme une amphore,
la figure en façade.
C'est un format de l'existence :
jamais plus à comparaître.
Comment porter ?
Combien offrir ?
La naissance incurvée,
c'est un souci qui fonde.
Dans le trou de mon deuil,
j'entends claquer la voix façade,
la voile enfreinte au neuf du corps.
Jamais je n'ai.
Si je porte, j'entends.
Si j'ai voulu, c'est la mémoire.
Il y a de l'ailleurs dans l'autre,
dans l'habit de la voix.
Il a le deuil en souterrain.
Il porte les contours.
C'est le moi forcené,
lardé de matins vibrés,
à nu de lame.
On confie sa vie,
et puis on la confisque.
F.C.
(Livre traduit d'un pur de langue, fragment, p. 20.)
09:00 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, poésie
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