Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 15 avril 2016

UN POÈME

Je me suis arrêté dans un rien

qui s’appelait nécessité.

Je me suis arrangé avec mes entraves

pour puiser un peu de violence dans mes efforts.

Je me suis accusé d’histoires décousues

qui ont réduit mon être à se conduire aveuglément.

J’ai serré dans l’ombre de mes bras

des souvenirs de griffes et de caillots.

J’ai abreuvé mes renoncements

à la source de mes parjures et de mes peurs.

 

Alors j’ai comblé mes attentes avec du sable sec :

c’était la vie ordinaire qui m’arrivait.

Les commentaires sont fermés.