vendredi, 15 avril 2016
UN POÈME
Je me suis arrêté dans un rien
qui s’appelait nécessité.
Je me suis arrangé avec mes entraves
pour puiser un peu de violence dans mes efforts.
Je me suis accusé d’histoires décousues
qui ont réduit mon être à se conduire aveuglément.
J’ai serré dans l’ombre de mes bras
des souvenirs de griffes et de caillots.
J’ai abreuvé mes renoncements
à la source de mes parjures et de mes peurs.
Alors j’ai comblé mes attentes avec du sable sec :
c’était la vie ordinaire qui m’arrivait.
09:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie
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