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samedi, 13 mars 2021

PORTRAIT (TROP ?) RAPIDE DE LA FRANCE

Dans les lorgnettes médiatiques, ce ne sont que clameurs et glapissements, supplications et vociférations. Par quelque côté qu'on le prenne, LE PEUPLE FRANÇAIS semble devenu

UN PEUPLE DE VICTIMES.

***

D'UN CÔTÉ, LA SOCIÉTÉ DE LA PLAINTE.

Un seul mot d'ordre : « Tous victimes des autres ! ».

Une seule destination : la Correctionnelle !

Une seule retombée attendue : un "juste" dédommagement financier du préjudice subi.

Une seule solution : « Il faut que l'Etat ! ».

***

FRANCE : DE L'AUTRE, LA SOCIÉTÉ DU "CARE".

Un seul mot d'ordre : « Tous solidaires des autres ! »

Une seule destination : les Restos du cœur ! (Les seuls ouverts en ce moment.)

Une seule retombée attendue : donnez ! ou encore mieux : faites un legs !

Une seule solution : « Il faut que l'Etat ! ».

***

ALLEZ VOUS Y RETROUVER !

Entre les victimes plaintives (« Sivouplé moussiou ! Sivouplé madame ! »), les victimes plaignantes (« J'exige du respect ! »), les victimes plaidoyantes (« Accusés levez-vous ! »), les victimes vindicatives (« Pendez Roman Polanski ! ») qui constituent, à en croire les haut-parleurs médiatiques, le peuple français, j'ai tellement l'embarras du choix que je ne sais plus où donner de la peur (d'un côté) ou de la charité (de l'autre).

Oui, mais moi, je ne me reconnais plus dans cette France-là ! Cette France-là me choque et me répugne. Ma France à moi voudrait aller vers quelque chose de plus grand que les petits hommes qui la peuplent. Malheureusement, c'est ces petits hommes-là qui font le plus de lois, le plus de vacarme médiatique et le plus d'intimidation. Mais qui ose encore aujourd'hui revendiquer cette France plus grande que ne sont ses citoyens ? 

« Français, tiens-toi droit ! » écrivait un bel auteur français dans la presse parisienne de 1942, au vu et au su de l'occupant nazi. Il demandait aux Français de ne pas être des moutons bêlants. Ça voulait dire : « Français, face aux problèmes, aux avanies et aux difficultés, comporte-toi dignement ! ».

C'est là que me reviennent des paroles prononcées par J.F. Kennedy (dont on peut penser ce qu'on veut par ailleurs) : « Ne vous demandez pas ce que le pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le pays ».