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dimanche, 26 avril 2015

PHOTOGRAPHIE

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Dans un musée dijonnais.

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Tout va mieux : le sauvetage de l'école française se poursuit dans la joie et la bonne humeur. La réforme du collège comporte des innovations décisives qui vont, personne n'en doute, améliorer prodigieusement le niveau des élèves (youkaïdi, youkaïda !). Najat Vallaud-Belkacem, fortement appuyée par Manuel Valls, va introduire au niveau du collège des options d'enseignement dans lesquelles les gamins pourront piocher au gré de leurs préférences (au gué, au gué !). C'est ainsi que sur le même présentoir, ils se verront offrir à égalité le latin, le grec et l'improvisation selon Jamel Debbouze. Enfin une décision politique fondamentale. Soyons convaincus qu'il s'agit d'un Progrès déterminant.

Alléluia !

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Dans le même temps, l'inépuisable ingéniosité lexicale des inventeurs de pédagogie s'en donne à cœur joie. On savait qu'en éducation physique, il ne fallait plus dire « ballon », mot vulgaire, devenu ringard et dépassé, mais « référentiel bondissant ». Dans ce domaine, l'innovation fait rage. En technologie, les cycles scolaires délivrent un enseignement « de manière spiralaire et curriculaire ». De même, les élèves ne devront plus « nager », mais « traverser l'eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête ». Mais surtout pas dans une piscine, mais dans un « milieu aquatique profond standardisé ». Bravo : « piscine », ça fait antédiluvien, tout le monde est d'accord. Tout ce langage limpide émane du Conseil supérieur des programmes. 

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On ne peut pas dire que les fonctionnaires du ministère de l'Education nationale sont payés à rien foutre, où ceux qui partent en avance croisent ceux qui arrivent en retard. Ils travaillent même d'arrache-pied. 

Vous savez quoi ? 

L'école française est sauvée.