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dimanche, 11 septembre 2022

REINE D'ANGLETERRE : AUTRES VISAGES

On les trouve dans "Qui est Renard bleu ?", un chouette épisode de la série Jérémiah, signée par le grand Hermann (Dupuis, 2002).

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De belles gueules de brutes au front bas, précisément payées pour leur front bas (et leurs gros bras).

Une histoire juste un peu trop sordide qui se passe dans un monde juste un peu trop pourri, pour éviter de faire penser aux tribulations de la cour britannique. Heureusement, à la fin, à défaut des plus grands pourris qui ont su prudemment rester dans les coulisses — comme d'habitude —, le pourri ordinaire assis au premier plan ne l'emportera pas au paradis, grâce à Kurdy Malloy. Et visiblement, cette "reine d'Angleterre" n'en mène pas large.

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jeudi, 28 janvier 2016

VU A LA CROIX-ROUSSE 16

Dans la série "Le Monde dans la vitre".

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Le magasin d'articles ménagers.

Photo Frédéric Chambe, prise le 12 janvier 2016.

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HERMANN GRAND PRIX DE LA BD D'ANGOULÊME.

Pour moi, Hermann, c'est Caatinga, une fable sur les cangaceiros.

Hermann, c'est Sarajevo tango, un pamphlet dénonçant l'indigne lâcheté de l'ignoble « communauté internationale » à l'époque de la guerre de Bosnie.

Hermann, c'est l'Afrique : Missié Vandisandi, avec ce brave père tranquille qui part pour le Congo, manipulé et pris dans des conflits qui le dépassent et auxquels il ne comprend rien.

Afrika, avec ce Dario Ferrer qui administre une grande réserve d'une main ferme, et qui ne badine pas avec les braconniers qui lui tuent ses rhinocéros.

Hermann, c'est le Western : On a tué Wild Bill, où le jeune Melvin n'a qu'une idée : venger l'assassinat de la chérie de son enfance.

Hermann, c'est des séries : Bernard Prince, oui, bon, ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux. Il est vrai que c'était "pour la jeunesse".

Les Tours de Bois-Maury, dont je garde l'étrange histoire de Sigurd.

Comanche, "pour la jeunesse" aussi, avec son cow boy roux nommé Red Dust, dont je garde l'album Le Corps d'Algernon Brown, parce qu'il n'y a pas trop de westerneries.

Enfin et surtout Jérémiah, dont je garde, parmi trente-quatre albums excellents, le superbe et glaçant Qui est Renard bleu

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Hermann, c'est un univers profondément humain, profondément sombre et pessimiste. Je ne suis pas sûr qu'il ait une grande confiance dans l'espèce humaine. Voir pour cela Abominable, Lune de guerre, Zhong Guo, The Girl from Ipanema, etc.

Hermann est un grand artiste.