jeudi, 11 février 2016
UN COÏNCIDENCE PUISSANTE
La nouvelle est tombée au moment même où j'étais précisément en train de lire la plus belle biographie qu’il m’ait été donné de lire : Ela Bienenfeld est morte le 1 février 2016. C'était dans Le Monde du 6. Elle était la cousine de l'écrivain dont il est question dans la dite biographie. L'écrivain s'appelle Georges Perec. Je le dis sans hésiter : le récit de sa vie par David Bellos est un chef d'œuvre.
Le livre que j'étais en train de lire quand cet avis de décès a paru était donc Georges Perec, une vie dans les mots. Un magnifique monument élevé par David Bellos à la mémoire de ce grand écrivain. J'avais acheté le livre à parution, en 1994. Je viens de le lire, vingt-deux ans après. Il n'est jamais trop tard. Je dirai même que "ça tombe bien".
Je parlerai plus tard de ce livre extraordinaire et de l’effet prodigieux qu’il a eu sur moi. Ici, je me contente de noter la coïncidence qui fait mourir Ela Bienenfeld un 1 février 2016, au moment même où la personne de son cousin, par la grâce d'un récit animé par l'exigence de la précision, par la nécessité de la rigueur et par la piété d'un admirateur, me devient plus familière que celle d'aucun écrivain ne me le fut jamais. Georges Perec est mort le 3 mars 1982, quelques jours avant son quarante-septième anniversaire. Ela Bienenfeld était née en 1927.
09:05 Publié dans LITTERATURE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, georges perec, david bellos, georges perec une vie dans les mots, ela bienenfeld, bienenfeld