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jeudi, 29 février 2024

UN JOYEUX ANNIVERSAIRE ...

... FRANÇOIS-BAPTISTE-EPHRAÏM !!!

Joyeuse cent-quatre-vingtième année, cher sapeur !

Ben oui, ça fait cent-quatre-vingts ans jour pour jour (le 29 février 1844, je vous laisse calculer ce que ça fait en nombre d'années bissextiles — autour de 45 à vue de nez, non ?) que la naissance de François-Baptiste-Ephraïm Camember a été déclarée en la mairie de Gleux-lès-Lure (Saône-Supérieure) par son père Anatole, époux de Polymnie Cancoyotte.

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J'ignore cependant si le pantalon rouge du sapeur comporte un "trou de Lamoricière". Mais il est vrai qu'Alexandre Vialatte n'évoque cette particularité qu'à propos de la culotte des zouaves. Le trou de L. permettait d'après lui à la culotte de se vider après la traversée d'un oued. Camember, lui, n'est qu'un humble, quoique fier, sapeur.

Et ci-dessous, en prime, ce que n'a pas vu Anatole Camember sous le bureau du secrétaire de mairie de Gleux-lès-Lure. Georges Colomb, alias Christophe, professeur de sciences naturelles de son état, n'est pas très gentil avec ce fonctionnaire, sûrement consciencieux.

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lundi, 29 février 2016

LA BOUGIE DU SAPEUR

Eh oui, nous revoici aujourd'hui un 29 février (ne pas confondre avec "Un 22 septembre" : « Mais nous y revoilà, et je reste de pierre, Pas une seule larme à me mettre aux paupières »), jour anniversaire de tous ceux dont on fête l'anniversaire, je veux dire de tous ceux qui vieillissent quatre fois moins vite que tout le monde, puisqu'il leur faut quatre années pour vieillir d'une, quand tout le monde, sur la même durée, en prend quatre dans les gencives. Raison pour laquelle on ne leur dit "bon anniversaire" que rarement. Toujours ça de gagné en dépenses pour les cadeaux. Mais il y a dans mon entourage fort peu de natifs du 29 février.

Il en est ainsi du Sapeur Camember. Tout ça parce que son créateur Christophe, pseudonyme limpide d'un estimable professeur de "sciences naturelles" nommé Georges Colomb, a fait naître son héros le 29 février 1844 à Gleux-lès-Lure, dans le département bien connu de la "Saône-Supérieure". Il a fait donner au fils d'Anatole Camember, cultivateur, et de Polymnie Cancoyotte, les prénoms de François-Baptiste-Ephraïm.

Cet hommage bissextile à la quintessence du Sapeur paraît donc dans les kiosques tous les quatre ans sous le titre désormais renommé de « La Bougie du Sapeur ». En ce 29 février 2016 doit normalement paraître le numéro 10 : quarante ans. Il m'a paru bon de rappeler ici de quelle bougie il s'agit. La bible camemberesque est composée de planches comportant six vignettes. La dite bougie apparaît sur la planche intitulée "Le dernier exploit dramatique de Camember". Jérôme Garcin, de derrière son Masque et sa Plume, dirait : « dramatique et néanmoins théâtrale », à moins que ce ne soit l'inverse. Dans l'épisode concerné, le théâtre local s'adresse à la caserne : on a besoin d'un figurant. C'est évidemment Camember qui s'y colle.

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Je n'ai rien à ajouter : Camember se suffit à lui-même.

Voilà ce que je dis, moi.

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N'oublions pas le drapeau : Camember fut un patriote émérite, qui se battit comme un lion contre les casques à pointe, et qui sauva héroïquement son colonel, au péril de sa vie.