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dimanche, 19 janvier 2020

2020 : HEURTER LES SENSIBILITÉS

AUJOURD'HUI LES CHRÉTIENS CŒUR DE CIBLE.

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Dessin de Willem paru dans Charlie Hebdo le 7 août 1972.

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Explication : Willem trouve un entrefilet dans La Libre Belgique daté 28 juillet 1972. Dans ce tout petit article, il est dit que le grand champion cycliste Eddy Merckx « confesse sa foi » : « Je désire faire connaître Jésus à ceux qui ne le connaissent pas ». J'ajoute quand même que la reproduction de l'entrefilet en bas de page 8 de Charlie Hebdo est si dégueulasse que, en dehors du titre, elle est rigoureusement inexploitable.

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Charlie Hebdo, 5 avril 1971. Gébé. Pas son meilleur dessin. Ce qu'il faut à Gébé, ce sont de vastes problématiques : son génie à lui, c'était de leur donner une figure dont l'existence réelle n'était plus de l'ordre du possible ou du probable, mais de l'ordre du vrai, du fort et de l'immédiat.

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Charlie Hebdo, 3 avril 1972. Reiser. Je n'ai pas creusé pour en savoir plus sur la réalité du sondage IFOP. L'intérêt de ce dessin, c'est qu'il traduit un certain ramollissement de la foi chrétienne. Une certaine "modestie" dans l'affirmation de la "Vraie Religion" par ses propres représentants (Katholikos signifie "universel").

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Charlie Hebdo, 10 avril 1972. Cabu. Jésus est un peu trop abruti pour rester crédible Mais c'est la loi du genre.

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Chalie Hebdo, 6 novembre 1972. Wolinski. C'est patelin, mais c'est presque gentil, et j'aimerais savoir ce que fait sa main gauche (voir plus haut).

On le voit par ces quelques couvertures : à part le petit dessin de page 8 de Willem, les dents et les griffes de Charlie Hebdo sont limées à ras. Pas facile, je dirai, de tirer sur une ambulance. Pas de quoi se relever la nuit pour se fendre la gueule.

On voit même aujourd'hui que l'Eglise catholique de France est plus proche du corbillard que de l'ambulance. Avec les multiples affaires de prêtres pédophiles, le père Preynat en tête de gondole, elle a – qu'on me pardonne l'expression – donné des verges pour se faire battre.

J'assistais dernièrement à l'enterrement d'une très vieille amie de la famille. Cela se passait évidemment dans sa vieille paroisse de Saint-Polycarpe. S'il y eut des moments vraiment émouvants, ce ne fut pas la faute du rituel catholique, qui m'est apparu plus ridicule que dans une caricature de Cabu.

Quant aux "fidèles", j'en avais un bel exemplaire à côté de moi qui, dès qu'il s'agissait de "chanter la gloire du seigneur", se mettait littéralement à bêler lamentablement. Je me suis dit que les chants des catholiques français d'aujourd'hui ont quelque chose à voir avec les bredouillements des agonisants. Pas de quoi soulever l'enthousiasme des foules et grossir les rangs des ouailles.

Il ne sert plus à rien de se moquer des "tala" (vous savez, ceux qui vont tala messe), des catholiques et des chrétiens en général. Cette religion (au moins en France) arrive en bout de course, tellement exténuée par le parcours des combattants du Christ (sans compter les dévoyés) qu'elle ne trouve plus en elle que l'énergie de battre sa coulpe et de faire le moins de bruit (de propagande) possible.

Je n'en dirai certes pas autant des adeptes et des militants et des guerriers et des fanatiques de l'islam.

Voilà ce que je dis, moi.

09:00 Publié dans RELIGIONS | Lien permanent | Commentaires (0)

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