jeudi, 05 septembre 2019
VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Luca le mafieux un peu caricatural, parrain de rang "honorable", fait la leçon à Luciano son petit frère, à qui il reproche de ne pas "savoir s'y prendre" avec Valérie. On appréciera la restriction « sous mon toit ». Restriction que le dit Luca enfreint allègrement un peu plus tard, d'ailleurs (à son grand dam ! car la dame a de la ressource).
Vignettes extraites de La Veuve blanche, une histoire de couleur bien noire de Paul Gillon, Dupuis, 2002, coll. Aire libre.
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BD mise à part, à quel degré de misère morale ou sociale faut-il que le mec soit descendu pour en venir à frapper une femme ? Quelles humiliations a-t-il subies au-dehors ? Qu'est-ce qui lui a donné un tel sentiment de sa propre dévalorisation (dévirilisation) qu'il s'abaisse à donner des coups à la femme qui vit avec lui, jusqu'à, éventuellement, ce que mort s'en suive ?
J'ai ma petite idée sur la question. Je développerai peut-être un de ces jours, bien qu'il ne fasse pas bon, par les temps qui courent, de formuler certaines évidences.
09:00 Publié dans BANDE DESSINEE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, paul gillon, la veuve blanche, violences faites aux femmes, féminisme, collectif nous toutes, metoo
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