mercredi, 21 février 2018
UN PETIT TOUR SUR LES PENTES
V/VI
Descendre de la Croix-Rousse aux Terreaux, on a l'embarras du choix.
1 Un amical salut au 24 rue des Pierres Plantées, à la chambre haut perchée (ici au soleil) et au jardin à hauteur du premier étage, invisible derrière le mur clair (à gauche).
2 Dans ce sens, la rue Jean-Baptiste Say descend. On ne jette pas un regard sur la montée de la Grande-Côte, devenue un grand boulevard.
3 On laisse aussi la rue De Sève, la place Colbert et la montée Saint-Sébastien.
4 On préfère passer par la rue Pouteau (à cause de la lumière).
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6 Le bas du premier escalier.
7 Au bas du deuxième escalier, vécut autrefois Sorokine, peintre lituanien et vaguement clochard dont la dent unique et proéminente démeublait magnifiquement le sourire crachotant (« Comprénez-vous ? », avec un roulement d'r), dans ce qui était alors un gourbi encombré d'un invraisemblable fourbi de planches, de poussière et de poésie. La modernité a mis le holà à ce désordre.
8 Un crochet par la place Chardonnet (je n'ai pas vérifié si la traboule entre la place – au n°2, en face – et la rue en dessous – Burdeau – est encore ouverte).
9 Vue dominante sur le sombre passage Mermet.
10 L'immeuble était occupé par je ne sais quelle congrégation, aujourd'hui délogée ou éteinte, et possédait une entrée directe (méconnue mais palpitante) dans le haut de l'église Saint-Polycarpe.
11 Passage Thiaffait.
12 Ci-dessus et ci-dessous, le même vitrail demi-lune, vu du passage Thiaffait, puis de l'église (pourrait-on se douter qu'il y a là une église ?).
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14 Le sombre passage Thiaffait, devenu pimpant jardin des modes.
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16 Dans l'église Saint-Polycarpe, trop « insérée dans le tissu urbain » (édifiée au XVII° siècle, il a fallu construire autour d'elle), la lumière concrète ne peut vraiment venir que d'en haut. Y a-t-il encore un musicien pour s'asseoir de temps en temps à la console de l'orgue Augustin Zeiger, "le plus ancien et le plus important de la ville de Lyon" ?
17 Le passage Mermet, vu de la rue René Leynaud (poète et journaliste, fusillé par les Allemands en juin 1944).
18 Je n'ai jamais vu ouverte cette porte latérale de l'église.
19 Ce qu'on voit du passage Mermet en tournant le dos à l'escalier.
20 Vers la rue des Capucins, par la voie officielle (ça traboule).
21 Rue Sainte-Marie-des-Terreaux, on tient le bon bout.
09:00 Publié dans A LA CROIX-ROUSSE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lyon, pentes de la croix-rousse, rue des pierres plantées, rue pouteau, église saint-polycarpe, croix-rousse
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