jeudi, 09 février 2017
TRAVAUX À L'AGENCE
Photographie Frédéric Chambe.
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(Au sujet du texte suivant, on peut se reporter à son "exposé des motifs" à la date du 3 février, qui ferme une porte définitive sur quoi, qui était peut-être une œuvre.)
11/11
C'est au fort de toi que je donne
le cru, le pauvre, avec des ouvertures.
Avec toi, qui me déplaces,
j'apprends le dru, le très formé,
le fort du lisse avec lumière.
Qui j'ai voulu, c'est dans l'aveu,
ce toi, ça vient du cœur du fond.
Dans le poids du travail ourdi
(c'est un réseau de voix rusées),
c'est devenu le vrai, ce ventre,
le compris de la source.
Le nénuphar est une antenne
tendue vers le silence.
Si je comprends ce qui s'efforce,
c'est en-deçà que ça bourgeonne.
Très confondu avec mon livre,
je te fais des mains croustillantes.
FIN
F.C.
(Livre traduit d'un pur de langue, fragment, p. 83.)
09:00 Publié dans POESIE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photographie, lyon, croix-rousse, poésie
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