dimanche, 26 juin 2016
L'HORREUR EST HUMAINE
CANNIBALISME DANS LE JOURNAL DES VOYAGES
I) LE CRU ET 2) LE CUIT
Pour célébrer les sciences soi-disant "humaines" en général, et en hommage pieux à leur pape Claude Lévi-Strauss en particulier.
« Les bien-portants ne savent pas leur santé, seuls les malades savent ce qu'elle signifie. »
Thomas Carlyle (1795-1881).
"Non seulement la littérature, mais chaque forme d'expression, de savoir et de travail s'est parée de commentaires et de critiques ; l'impulsion créatrice, étouffée par la spéculation "métaphysique", est à bout de souffle. « Jamais, depuis le commencement des Temps, il n'y eut (...) une société aussi intensément consciente d'elle-même. » Chaque chose est « décortiquée » - « anatomiquement étudiée, à tel point qu'elle pourrait être médicalement assistée »."
Thomas Carlyle («»), cité par Christopher Lasch ("") dans Le Seul et vrai paradis, p.280.
Mais aujourd'hui, l'arrogance des "spécialistes" des sciences soi-disant "humaines" est sans limite, et leur "autorité" jamais remise en question.
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1- Le Cru.
En Australie, un chargement de "pièces anatomiques" (en général destinées à la dissection ou au formol) découvert par les aborigènes après le naufrage d'un navire, dont les marins restent pour le moins "pensifs".
En Afrique, le chef et ses seconds découpent "in vivo" leur morceau préféré.
En Nouvelle-Calédonie.
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2 - Le Cuit.
Entre Cayenne et les Andes.
Aux îles Fidji.
En Afrique, chez les Bonjos, quelque part entre l'Oubangui et le Congo.
« Aussi allons-nous voir ce qui bout dans ces marmites, pour nous rendre compte de ce qui nous est réservé. Horreur ! ce sont des débris humains : là un quartier, là un pied et ici, une tête dont les yeux vitreux et blancs sont tout ouverts et l'écume mousseuse se prend par flocons dans la chevelure laineuse ! Non, décidément, nous ne mangerons pas de cette cuisine-là. Cependant on semble y avoir apporté tous ses soins, et associés à cette chair se trouvent différents légumes mélangés dont nous voyons encore les épluchures : patates et aubergines. Ah ! l'horrible cuisine ! »
Jean Dybowski, Journal des voyages, n°825, 30 avril 1893.
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