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vendredi, 08 avril 2016

QUELS PARADIS FISCAUX ?

NICOLAS SARKOZY : L'HOMME QUI PRENAIT SA VESSIE POUR UNE LANTERNE

(Pour ceux qui connaissent encore Pierre Dac et Francis Blanche dans le sketch célébrissime (et suranné) du "Sâr Rabindranath Duval" : « Et alors ? Et alors il se brûle ! »)

 

 

Un petit coup d’œil dans le rétroviseur est parfois bien instructif. ... Et réjouissant, après tout.

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Et pendant ce temps-là, j'espère que vous avez senti ce vivifiant vent politique de fraîcheur politique souffler sur la vie politique et le personnel politique français. Politique, on vous dit. Là est le salut. Du moins, c'est ce que nous clament tous les éditorialistes aujourd'hui, unanimes dans l'acclamation de ce jeune homme très propre sur lui, connu sous les initiales E. M. 

C'est alors que me revient cette phrase de Philippe Meyer parue en 1992 dans une gravure au burin représentant François Léotard (dans le réjouissant Pointes sèches) : « ... il m'arrive de me demander si Panurge ne devrait pas être le saint patron des journalistes ». C'est parler d'or. Je pasticherais volontiers Pascal : « Un éditorialiste sans Emmanuel Macron est un homme plein de misère ». La vérité, en effet, c'est qu'Emmanuel Macron, sans être un roi (quoique Brassens affirme qu'un certain roi ne saurait être détrôné), est déjà un divertissement. 

Les journalistes sont de la même espèce que ces touristes qui, se précipitant au commandement d'un seul côté pour voir ce qu'il y a à voir, font chavirer le navire qui les porte et coulent au fond avec lui.

Sûrement qu'Emmanuel Macron, avec son mouvement "En Marche", va redonner vie et jeunesse à l'épouvantable fossile qu'est la politique en France. Mais je doute fort que le petit Macron qui vient d'éclore (nous fait-on croire) parvienne à nous faire oublier l'énormité du mensonge que François Hollande avait vendu aux électeurs sous les traits de son slogan : "Le changement, c'est maintenant". Emmanuel Macron est aussi nouveau que les dents de requin trouvées dans le sable, quelque part en Ardèche : un vieux fossile.

Prout ou Macron, c'est kif-kif : ce n'est pas poétique, ça pue. Macron pouët-pouët : le même ne saurait produire de l'autre. Pendant le changement, le formatage continue.

Voilà ce que je dis, moi.

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Écrit par : Vénérable | mardi, 19 avril 2016

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