mercredi, 14 août 2013
JOURNAL DES VOYAGES 31
Je suis toujours en vacances, mais …
Avant de partir, je me suis bien avancé dans mon travail, ce qui permet à ce blog de ne pas rester totalement muet : il faut penser à tous les malheureux qui ne partent pas en voyage, et qui ne peuvent pas compter sur « Une journée à la plage offerte aux enfants défavorisés » par le Secours Populaire.
Aujourd'hui, la maison propose un petit reportage sur la Nouvelle Guinée, en particulier ses populations si accueillantes au touriste : les Papous.
"LE SUPPLICE DU PAPOU : ON POUSSE CET HOMME AU MILIEU D'EPINES ENFLAMMEES"
J'ai bien peur que l'image ci-dessus ne rende pas les Papous bien sympathiques.
JE SAIS, ÇA NE VIENT PAS DE CHEZ LES PAPOUS, MAIS DES MARQUISES, MAIS JE NE SUIS PAS METICULEUX COMME UN ETHNOLOGUE, PUISQUE JE NE SUIS PAS ETHNOLOGUE.
Remarquez que des gens aussi éclairés qu'André Breton ou Tristan Tzara, même s'ils ont collectionné des crânes surmodelés trouvés dans la vallée du Sepik, si on y réfléchit un peu, ça ne rend pas les Papous plus avenants pour autant (et tant pis pour l'anacoluthe).
UN CRÂNE SURMODELÉ, POUR NOUS, C'EST D'ABORD UN OBJET D'ART.
Breton et Tzara savaient sans doute que ces braves Papous du Sepik (Papouasie Nouvelle Guinée) pratiquaient depuis toujours la « chasse aux têtes», et cela dès que les ancêtres (ça se dit « maro») en réclamaient. Ci-dessous la vallée du Sepik.
Chez les Papous, la tête de l'ennemi tué était tranchée à l'aide d'un couteau de bambou ou avec une lame de pierre, mais une fois rapportée au village elle ne devait plus être manipulée par le meurtrier, qui devait se purifier en se nettoyant avec du jus de citron sauvage.
CE MAGNIFIQUE CRÂNE SURMODELÉ IATMUL DE LA VALLEE DU SEPIK FAIT PARTIE DE LA COLLECTION RENAUD VANUXEM
Elle était suspendue au cou de l'épouse de l'oncle maternel du meurtrier pendant la durée des festivités destinées à honorer le triomphe de ce dernier. Je vous assure que je n'invente rien. D'abord je n'oserais pas. Ensuite j'en serais probablement incapable.
LE SALE GOSSE A LE MÊME RIRE QUE LA "MOUETTE RIEUSE".
Je pourrais aussi convoquer Gaston Lagaffe, bien que, dans son cas, les Papous n'aient qu'une existence théorique, et même abstraite, pour ne pas dire purement hypothétique. Et pourtant ...
Non, une fois pour toutes : tout mais pas papou, et même pa-papou, pa-papou, pa-papou.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.