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samedi, 27 juillet 2013

JOURNAL DES VOYAGES 13

Je suis en vacances jusqu'au 16 août, mais j'ai laissé un gardien fidèle dans la niche, avec assez de provisions pour tenir jusque-là. Et je lui apporte même de temps en temps une friandise, comme cette belle et facile contrepèterie parue le 25 juillet en "Une" de Libération :

CONTREPETERIE.jpg

IL S'AGIT DE DOPAGE, MAIS UN JEU DE MOTS EST PLACÉ DANS LA DERNIERE LIGNE

 Est-ce la facétie volontaire d'une rédaction mise à l'heure d'été, qui trouve ainsi le moyen d'agrémenter les heures de travail et de fournir à l'air ambiant un peu de la ventilation qui lui ferait autrement défaut ? Est-ce l'inconscient qui a parlé ? Mystère. En tout cas, je ne pense pas qu'elle aura échappé à l'Album de la Comtesse, en page 7 du Canard enchaîné. A vérifier mercredi prochain.

 

***

 

Pour ne pas laisser vacant tant d’espace disponible, mais le remplir de façon bien sentie, je me suis dit que la collection 1876-1899 du Journal des Voyagesétait parfaitement idoine. 

journal libération,contrepèterie,afrique

 

Toujours quelque part en Afrique. 

LA BAMBOULA NEGRE.jpg

UNE RAVE PARTY AFRICAINE EN 1878

Dans la rubrique "Moeurs nègres", cette fête s'intitule : « Le Bamboula». C'est bien écrit "le", je n'y peux rien. Constatons, quoi qu'il en soit, que les "Moeurs nègres" décrites en 1878 ont été scrupuleusement importées et reproduites dans ce qu'on n'ose plus nommer  "Moeurs des Blancs",

RAVE PARTY 2.jpg

UN BAMBOULA EUROPEEN DANS LES ANNEES 2000

au cours des modernes, hypnotiques « rave parties », chargées de toutes sortes de substances "énergisantes" permettant de tenir le coup face aux énormes décibels d'une musique réduite aux "bpm" d'une percussion toute-puissante, venue en ligne assez directe des traditions africaines (bpm : battements par minute, si possible autour de 140, pour ne pas se faire traiter d'avachi).

 

Qui est le colonisateur ? Qui est le colonisé ?

 

Et ce sera qui, le libérateur des Blancs hypnotisés ? Toussaint Louverture ou François Hollande ? Je rigole, mais je ne devrais pas : j'ai les lèvres gercées. Il y a quelque chose qui saigne.

 

On en pense ce qu'on veut.

 

 

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