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lundi, 23 janvier 2017

ESCLAVES, C'ÉTAIT AUTREFOIS

Rue Calas.

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Photographie Frédéric Chambe.

Comment ? Toujours pas terminés, les travaux ?

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Titre vu dans Le Monde (des livres), 20 janvier 2017.

Recension du roman No Home de Yaa Gyasi, citoyenne "ghanéenne-américaine" (comme on dit chez les bien-pensants États-Unis), sous la plume de Gladys Marivat.

Qu'on se le dise une fois de plus :

1 - l'esclavage étant aujourd'hui un "lieu de mémoire", il faut dire que c'était dans les anciens temps, donc que cet âge obscurantiste est à jamais révolu, mais que néanmoins le crime est à jamais ineffaçable sur l'ardoise de ceux qui l'ont commis. Tant que nous y sommes, ajoutons-y tous leurs descendants, jusqu'à la soixante-dix-septième génération. 

2 - les méchants étaient les blancs, les victimes sont toujours et encore les noirs.

3 - les bons noirs n'ont pas fini de rappeler aux méchants blancs, seuls coupables, qu'ils ne sont pas près d'en finir avec « les mémoires » de l'esclavage. Les méchants blancs n'auront jamais fini de payer.

Moralité, seule la traite négrière transatlantique est vénérable, il n'y a eu d'esclaves qu'aux Amériques en général, et aux Etats-Unis en particulier, et les ancêtres des Européens sont leurs complices.

Qu'on se le dise une fois de plus :

4 - les Africains à peau noire n'ont jamais vendu à d'autres Africains à peau noire et aux méchants blancs des hommes et des femmes à peau noire.

5 - les Arabes n'ont jamais traversé le Sahara pour aller en Afrique noire pour s'approvisionner en hommes et en femmes à peau noire.

6 - mais le plus important est qu'il n'y a plus un seul esclave aujourd'hui, au Niger, en Mauritanie, dans la péninsule arabique, ailleurs.

Remarque subsidiaire : si par le plus grand des hasards il y en avait ici ou là, ils auraient intérêt à la boucler, et l'on attendrait quelques siècles pour faire cesser les traitements inhumains et dégradants, pour raconter leur histoire et pour en faire des romans. En attendant, ne nous laissons pas leurrer par les colporteurs de rumeurs forcément malveillantes.