Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 30 décembre 2013

IRRECUPERABLE REISER

RAC1.jpg

Tiens, toujours à propos de Reiser, je suis tombé sur cette histoire à hurler de rire (ou de rage, au choix). Elle date de 1977. Je ne savais pas (ou j’avais oublié) que Mikis Théodorakis avait mis de la musique sur des paroles de monsieur Herbert Pagani. Tout ça a fait un schmilblick improbable, un machin surréaliste : l'hymne du Parti Socialiste. Farpaitement !! Même qu'on peut cliquer pour en avoir la preuve. A se taper le derrière par terre.

RAC2.jpg

Remarquez que le Grec de Zorba, ici du moins, ne s’est pas foulé le poignet pour écrire : le début du refrain reprend texto celui de La Varsovienne (« Prendre la parole et décider nous-mêmes » pour répondre à « Mais le genre humain courbé sous la honte … Ô frères aux armes … ») qui, elle au moins, bien que d’inspiration communiste, avait une tout autre gueule.

RAC3.jpg

L’hymne du Parti « Saucialiste » (je dirais bien « soupialiste », tant on les voit tous se précipiter à la soupe) date de 1977. Comme on peut l’entendre en allant voir le clip sur l’internet (« Changeons la vie ici et maintenant », pour ceux qui ont connu ça et qui ont, hélas et pire, cru en ça), il faut un effort gargantuesque d’imagination pour établir quelque rapport que ce soit entre les insipides paroles de Pagani et la pratique du pouvoir par les « saucialistes » actuels.

RAC4.jpg

Et encore, ces paroles n’ont pas grand-chose à voir avec La Jeune garde, entonnée par le personnage de Reiser. Mais Reiser était un anar de la plus belle eau : j’aime bien le titre qu’il donne à sa planche : « Racaille cultivée », qui exprime bien l’immense veulerie intéressée et l’hypocrite lâcheté de toute cette faune « saucialiste ».

RAC5.jpg

 

Remarquez que de l’autre côté de l’échiquier politique, l’UMP, Copé, Fillon, Sarkozy ont une façon tout aussi particulière de fabriquer et d’entretenir la machine à faire vomir. Je ne parle pas des marginaux de droite et de gauche, ni de ceux qui sont en voie d’extinction (Mélenchon, …), ni de ceux qui ambitionnent de monter sur la plus haute marche du podium national (madame Le Pen et ceux qui grenouillent autour). Ils y feraient quoi, sinon la même chose en pire ? On est dans de sales draps.

 

D’ailleurs, c’est comme ça que je comprends la fin de l’histoire de Reiser. Manger un cheese burger en écoutant un « bon vieux rock des familles », sauf erreur, ça veut dire qu’il n’y en a pas un pour racheter l’autre. Et qu'à tout prendre, il vaut infiniment mieux se rabattre sur la petite planète sur laquelle ce qu'on fait a quelque chance d'être efficace. 

 

Et je suis bien d'accord. De toute façon, y a-t-il un seul « Juste » à Sodome ?

 

Voilà ce que je dis, moi.

 

PS : Aux dernières nouvelles, au sujet de Dieudonné et de sa "quenelle", selon un de ces pondeurs d'éditoriaux qui prennent soin de ramer dans le sens du courant principal (« mainstream »), l'antisémitisme n'est pas une opinion, parce que c'est un délit. Magnifique exemple de déni de réalité.

 

C'est bien connu, dans notre belle république, il ne saurait y avoir de délit d'opinion, parce qu'il suffit de voter une loi pour faire disparaître l'opinion et pour fabriquer un délit. Chacun sait que l'opinion cesse d'exister au même moment, juste parce que la loi l'a ordonné. Comme il connaît le cœur des hommes, celui qui rédige une telle loi !!! Les gens, impressionnés et obéissants, vont sûrement cesser de penser ce qu'ils pensent.

 

Corollaire : bonne nouvelle, il n'y a plus d'antisémites en France, puisqu'il n'y a plus que des délinquants. Imparable, le raisonnement. 

 

Le prestidigitateur fait disparaître le lapin du problème dans le chapeau de ses craintes. Des formules verbales pour faire disparaître la réalité, cela s'appelle un fantasme de toute-puissance. Un avatar de la pensée magique, quoi. L'incantation triomphe.

 

Le sorcier législatif, armé de son gourdin judiciaire, ordonne au monde de se plier à sa volonté. Avec le succès que l'on pressent déjà aux prochaines échéances électorales. Nos responsables politiques et tous les roquets et toute la meute des « bonnes âmes » sont bien à plaindre. Peut-être que, se disant qu'ils ne servent à rien, ils voudraient voir le monde leur obéir séance tenante et se pétrifier sous leurs yeux ?