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vendredi, 02 décembre 2016

UN BIEN CURIEUX PAYSAGE

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J'ai trouvé ce dessin aquarellé (papier Canson, 264 x 196 mm.) dans un livre acheté naguère chez un bouquiniste du quai de la Pêcherie : j'aime bien ce genre de surprise. Un paysage qui se veut onirique, où l'on trouve quelques détails qui colorent vaguement l'ambiance en naïvo-surréaliste, de leur petit attirail d'objets intrus (cochon en premier plan, flèche dans le plongeoir). Est-on en plein jour ou sous la pleine lune ? C'est un gentil dessin, plutôt bien exécuté : les contours sont précis, l'herbe (blanche autour de la piscine) et le miroitement de l'eau sont rendus avec soin. Je dirais même avec application.

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Voilà la signature qu'on trouve en bas à droite.

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Il était beau, le refrain de 1998 : « Et un, et deux, et trois-zéro ». Là, ça se passe à table. D'abord Sarkozy, l'infâme kloug aux marrons (Le Père Noël est une ordure, l982), qui refoule salement du goulot et qui fait fuir une bonne partie des convives. Ensuite Juppé, la plante en pot que la maîtresse de maison a habilement posée au milieu pour dissimuler les convives d'en face. Enfin Hollande, le dessert tremblotant qu'Andréa Ferréol apporte à Philippe Noiret, à la fin de La Grande bouffe (1973).

Trois quilles avec trois boules : le rendement est plutôt faible. Il faut faire comme Juppé : "continuer le combat", comme il a osé dire après le premier tour. Même s'ils ne sont pas nuls, on les a bien assez vus. C'est pourquoi je propose d'entonner le refrain : "Et un ! Et deux ! Et trois ZÉROS !" Les trois premiers zéros à tomber. Il y en a quelques autres.