jeudi, 14 juillet 2016
FÊTE NATIONALE ? ...
... OU SPECTACLE SINISTRE ET FARCESQUE DE LA FORCE ?
Où est-elle, la nation ?
Là, vraiment (1984) ?
Ou là (1998) ?
Pas cette dérision, quand même !
Une nation dans le football ? Dans une compétition ?
Chaque fois qu'on perdrait, ce serait à se pendre.
Non !
La Nation est là où on ne la voit plus : dessous.
« Je regarde le gazon. » (Lamartine et Georges Brassens)
Douaumont.
Neuville-Saint-Vaast (nécropole nationale de La Targette).
Sillery.
Chacune de ces croix fut un homme : une tête, deux bras, deux pieds plantés dans une vraie terre. Ce sont eux qui ont fait la nation. Ce sont eux que la "nation" a trahis.
Qui peut encore en avoir envie, de cette nation-là ?
On ne ressuscite pas les morts.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 14 juillet, fête nationale, françois hollande, défilé militaire, avenue champs Élysées, mondial 1998, platini, zidane, georges brassens, brassens pensées des morts, lamartine pensées des morts, cimetières militaires, cimetière militaire sillery, nécropole nationale la targette, cimetière douaumont
mercredi, 12 novembre 2014
QUE RESTE-T-IL DE 14-18 ?
Faut-il vraiment que la commémoration du 11 novembre se fasse sous une égide militaire ? Les morts n'ont pas d'uniforme. Et la plupart des vivants n'en avaient pas, avant d'aller se faire tuer.
PROVINS
DOUAUMONT
ETAPLES
FLIREY
GERBEVILLER
NOVIANT-AUX-PRES
PIERREPONT
SOUCHEZ, HAUT LIEU POUR LES BRITANNIQUES
VRIGNY
SIGOLSHEIM
Aujourd'hui, on organise des voyages touristiques dans les « lieux de mémoire ». On aménage des circuits pédestres sur ce qui fut la ligne de front. On a méticuleusement restauré les tranchées du site du mont Linge (plus précisément le "collet du Linge"). On reconstitue "ex nihilo" des tranchées dans des lieux qui n'ont jamais connu la guerre, à mille lieues des champs de bataille, peut-être pour y emmener les enfants des écoles. Pourquoi ne pas leur montrer les nécropoles et les cimetières aux croix alignées, avec chacune une plaque avec un nom ? Leur demander d'imaginer, à la place de chaque croix, un homme debout ? Puis un homme étendu ? Vous voyez le traumatisme ? Ce serait autrement formateur, non ?
Moi, je fredonne une chanson :
« J'aimerai toujours le temps des cerises,
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte ».
Elle est encore à ciel ouvert, la plaie.
09:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guerre 14-18, 11 novembre, première guerre mondiale, guerre des tranchées, grande guerre, commémoration, centenaire 1914, cimetières militaires, nécropoles nationales, cimetière militaire provins, nécropole douaumont, cimetière étaples, cimetière flirey, cimetière gerbéviller, cimetière noviant-aux-prés, cimetière pierrepont, cimetière souchez, cimetière vrigny, sigolsheim, le temps des cerises