jeudi, 25 janvier 2024
EDGAR MORIN BAVOUILLE ENCORE
C'EST PAS À UN VIEUX "SAGE" QU'ON APPREND À PROFÉRER DES IDÉES CREUSES.
L'increvable baudruche de la pensée française n'en finit pas de vaticiner dans les hautes sphères les plus éthérées. Ce que Monsieur Morin appelle « pensée », c'est l'ambition obsessionnelle d'englober les basses réalités à la force des abstractions les plus abstraites. Pour la plus grande jouissance sadique de la sale et puante réalité concrète qui s'abat sur l'humanité souffrante. Non, ce n'est pas avec ce genre de bêtises de généralités faciles que l'humanité sera sauvée, monsieur Morin.
En remaquettant ci-dessous le sous-titre de cette tribune de Monsieur Morin (Le Monde daté 23 janvier 2023), je souligne la tournure de langue qui prouve que la statue de ce Commandeur des nouveaux croyants a perdu tout contact avec la sale et puante réalité concrète dans laquelle pataugent les gens ordinaires.
Ah, comment résister aux délices incantatoires du magique
IL FAUT,
cette formule comminatoire par laquelle on ordonne à la réalité de se plier à la volonté humaine ? C'était qui, ce souverain antique qui avait fait fouetter l'océan parce que celui-ci avait osé le mettre en danger pendant qu'il naviguait ?
Georges Brassens aurait pu dire, à propos du vénérable Monsieur Morin, à qui il ne manque visiblement plus que la tiare et la papamobile pour tenir lieu de plus haute autorité morale et religieuse :
« J'aimerais avoir la foi,
La foi de mon charbonnier,
Qui est heureux comme un pape
et con comme un panier. »
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edgar morin, journal le monde, georges brassens, brassens le mécréant