jeudi, 21 avril 2016
UN POÈME
J’ai apprenti un corps terrestre
Pour fabriquer un visage expérimenté.
J’ai cuirassé dans un cerveau parjure
Des nombres nés de l’invisible
Pour forger une langue aux oiseaux.
Sous le garrot de l’écorce brune,
J’ai entendu floconner les venins
Accourus à la voix de la mémoire opaque.
C’était l’aconit de mon âme
Qui cousait sa vêture au fil du nerf optique.
09:00 Publié dans LITTERATURE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie
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