mercredi, 13 avril 2016
UN POÈME
J’ai laissé dans mon mur hivernal
un peu de mon obscurité.
J’ai rassemblé mes yeux et mes supplices
avant de dresser le bûcher.
J’ai attablé quelques convives
autour des bruits qui me conduisent.
J’ai installé la visiteuse
dans le présent de mes étoiles.
J’ai éclaboussé la mort douce
à l’œuvre dans mon atelier.
Alors je n’ai plus cessé d’accourir au-devant
et de chanter pour appâter la certitude.
09:00 Publié dans LITTERATURE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie
Les commentaires sont fermés.