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mercredi, 20 mars 2013

ALORS, LE NOUVEAU PAPE ?

 

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AVIS AUX MESSIEURS ENCORE COMPLEXÉS PAR LES DIMENSIONS DE LEUR APPAREIL : SI CELUI-CI PEUT SE LA NOUER, C'EST QU'IL NE PEUT PAS EN FAIRE GRAND-CHOSE D'AUTRE.

(moi, je dirais, à vue de nez : 60 et quelques centimètres, je veux dire au moins le milieu des mollets, non ? Peut-être même qu'il marcherait dessus ?)

 

***

Vous allez dire que je fais ma pub pour France Culture, mais une autre personnalité fut invitée à commenter la même élection papale, je vous le donne en mille : Jean-Claude Barreau. A quel titre est-il invité ? Simplement parce que, pendant une partie de sa vie, il a exercé le métier de prêtre catholique et que, sous le pontificat de Paul VI (vous dire si ça remonte), il a jugé préférable de quitter le navire vaticanesque pour prendre une épouse.

 

Rien que cette invitation, en plus de celle de l'ayatollah Caroline Fourest, ça me semble en soi surréaliste. Pour compenser, il est juste de dire qu’on a aussi donné la parole au directeur du Monde des religions, supposé relativement neutre. Il est vrai que l’étude du « fait religieux » n’a pas grand-chose à voir avec une foi particulière ou l’appartenance à une religion.

 

Remarquez, je comprends qu’on ne donne pas trop la parole à des gens qui occupent une position dans la hiérarchie catholique. Il n’y a qu’à entendre ce que ça donne quand un journaliste invite un homme politique sur un plateau : vous savez d’avance que, s’il est dans l’opposition, il va « casser du sucre », et s’il appartient à la majorité, il va « passer de la pommade ».

 

On appelle ça « langue de bois », on sait que cela n’a strictement aucun intérêt. On sait que la langue de bois n’est qu’une machine à débiter des « éléments de langage », autrement dit du « prêt à l’emploi » et du prédigéré. Mais ça ne fait rien, comme quelqu’un a décrété que ça fait partie du jeu démocratique, le journaliste se contente de « jouer le jeu démocratique ». Pourtant, je vais vous dire ma conviction profonde : les quelques centaines de cardinaux catholiques constituent, au moins au plan intellectuel, une élite de l'élite de l'élite mondiale. J'aurais, quant à moi, bien aimé entendre ce que Monseigneur Vingt-Trois avait à dire.

 

En somme, le journaliste qui voudrait éviter de voir se débiter chez lui, de deux choses l’une, soit un plaidoyer pro domo, soit un réquisitoire « en bonnet difforme » est en position inconfortable : qui faire venir devant le micro ? France Culture a tranché : une athée militante, intégriste du « progrès » dans les mœurs, apologiste à l’occasion de toutes les formes « modernes » de la sexualité. Pour la parité, on a convié un curé défroqué. Pour faire la balance, on a écouté un professionnel de la neutralité, un spécialiste de la prise de recul.

 

Je résume, je caricature, je déforme, certes, mais regardez le nouveau pape François, ce qui lui pend aux basques. A Dieu ne plaise que je prenne la défense des hommes de foi et des fonctionnaires de la religion, mais il y a quelque chose à quoi je ne m’habitue vraiment pas. Ce sont les immenses chœurs des loups qui se mettent à hurler dès que quelqu’un (qui ça ?) leur a mis sous le mufle vorace un pantin à déchirer à belles dents.

 

Il y eut le cas Gérard Depardieu, traité de « minable » par le consternant miteux du bulbe qui porte le pauvre nom d’Ayrault. Il y eut le cas Richard Millet, sur lequel tous les loups de la meute ont exercé leurs canines carnassières, à commencer par des gens qu’un copinage militant persiste à présenter comme des « écrivains » (Ernaux, Angot, Fayot, Alouette ...), loups qui ont eu la peau du – pour le coup – véritable écrivain Richard Millet, qui exerçait chez Gallimard le métier d’éditeur.

 

Le seul commentaire que j’aurais envie de faire à destination de mon ami A. qui voulait avoir mon avis sur la question est le suivant : sur le fait qu’il y a un pape, qu’il est élu par un collège de gens âgés de moins de 80 ans après une procédure à huis clos, je n’ai strictement aucun avis, ça c’est sûr. L’Eglise catholique existe depuis assez longtemps, c’est une institution qui ne me concerne plus depuis lurette.

 

Tout juste pourrait-on relever le curieux, étrange, bizarre acharnement que mettent un certain nombre d'acteurs à saper, avant même sa première action, la légitimité de l'autorité du pape François. Mais rappelez-vous Ratzinger en 2005 : que n'avait-on pas dit de son conservatisme, de son appartenance à la Hitlerjugend, de son règne à la tête de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, que sais-je encore.

 

Visiblement, l'existence du pape et d'une Eglise (qui ne se proclame plus "universelle" - la signification de "catholique"), corps organisé qui agit dans les relations internationales, ça gêne, ça dérange, ça défrise, ça contrarie, ça indispose, ça importune diverses forces et diverses gens que je n'aime guère. Rien que pour ça, je me dis que le pape est indispensable.

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ON APERÇOIT AU FOND (A GAUCHE DE L'AVENUE) LE CYLINDRE DU CHÂTEAU SAINT-ANGE, DU HAUT DUQUEL SE JETTE, POUR FINIR, LA TOSCA (PUCCINI), QUAND IL S'AVERE QUE L'EXECUTION DE CAVARADOSSI N'ETAIT PAS SIMULEE MAIS BIEN REELLE, CONTRAIREMENT A CE QUE LUI AVAIT LAISSE ESPERER LE SINISTRE SCARPIA, QU'ELLE A HEUREUSEMENT ZIGOUILLÉ PREVENTIVEMENT.

 

Pour le reste, le cirque médiatique a prouvé une fois de plus qu’il fabrique une lessive d’une efficacité incomparable. Ben oui, une lessive, qu'est-ce que vous croyez ? Aucun détergent existant ou ayant existé n'arrive à la cheville de cette lessive-là, pour ce qui est de l'efficacité. Aucun n’est en effet capable de produire une mousse aussi abondante, aussi envahissante, aussi volumineuse et, disons-le, aussi bourrative que le cirque médiatique.

 

Vous me direz qu’une lessive, c’est fait pour laver. Vous aurez parfaitement raison. Celle-ci ne fait pas exception. Je dirais même qu’elle écrase toute la concurrence, s'agissant de lavage en machine. Vous avez deviné de quelle machine il s’agit. Mais si. C’est ? Ben voyons.

 

LA MACHINE A LAVER LES CERVEAUX

 

Voilà ce que je dis, moi.

 

 

 

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