jeudi, 09 octobre 2025
LES (VRAIS) ENNEMIS DE LA FRANCE
Pas la peine de les chercher loin d'ici, les vrais ennemis de la France : je ne sais pas ce que l'ensemble des personnels politiques a dans la tête en ce moment, et je préfère ne pas le savoir (à moins que tout le monde le sache trop bien). Ce que je sais, moi qui ne suis pas grand-chose dans l'affaire, c'est que tous ces gens qui se considèrent comme indispensables dans les circonstances actuelles constituent le gros de l'armée des seuls et véritables ennemis de notre pays. Quelqu'un peut-il, veut-il, oserait-il citer un(e) seul(e) de ces personnages peu recommandables dont les pensées soient exclusivement orientées vers le triste sort et le mal mortel auquel ils vouent collectivement la nation française ?
Charles De Gaulle s'est, dit-il lui-même, « toujours fait une certaine idée de la France ». Au prix de son courage, de son audace et de quelques acrobaties diplomatiques, il a réussi à imposer la France dans le concert des grandes nations et au Conseil de sécurité de l'ONU. Emmanuel Macron, lui aussi, s'est toujours fait "une certaine idée de la France". Mais lui, il ne s'en est pas donné les moyens, et surtout il a beaucoup imaginé cette "start-up nation", projetée dans un avenir technologique et numérique radieux, mais aussi et surtout débarrassée de toutes sortes d'impedimenta hérités du CNR et de la libération de la France : le célèbre « Modèle Social Français » (voir l'interview qu'il avait donnée en 2015 sur France Culture à Jean-Dominique Merchet et Marc Endeweld, avant même de devenir ministre).
On constate aujourd'hui que ce petit monsieur dont les si grandes idées planaient au-dessus des nuages grâce à d'immenses ailes fantasmatiques, se casse le nez de la France sur cette succession d'obstacles traditionnels qu'on appelle généralement la Réalité, en même temps qu'il enfonce le même nez de la France dans l'innommable caca politique où la population effarée voit le pays patauger de plus en plus laborieusement.
Alors le caca politique, maintenant. D'où vient la paralysie des quelques centaines d'irresponsables qui sont supposés ouvrir des voies d'avenir au pays ? La réponse à cette question tient dans la prise de parole autoritaire et précipitée d'un ahuri en chef (on a reconnu Mélenchon), trois minutes après la proclamation des résultats des législatives, un soir de juillet 2024 :
« RIEN QUE LE PROGRAMME ! TOUT LE PROGRAMME ! ».
La trajectoire, dès cet instant, a été tracée. Car tous les autres partis se sont empressés de lui emboîter le pas. Et la grande affaire de tous les boutiquiers de la politique en France a été de poser leurs conditions, de tracer autant de lignes rouges que leur feuille de route particulière leur imposait au nom évidemment de la "défense des intérêts des électeurs" qu'ils disaient représenter. Nous campons sur nos positions et personne ne nous en fera bouger !
Ce fut alors l'encombrement : une forêt inextricable de lignes rouges tracées dans tous les sens qui se mit à envahir l'espace politique, au point de ligoter chacun des acteurs dans leur attitude rigide, et de les empêcher de faire un seul pas en direction des autres : « Qui n'est pas avec nous est contre nous ! Qui n'est pas comme nous est strictement incompatible ! ». L'intransigeance est devenue la règle. La pire des médiocrités gouverne.
Pas un seul de ces terribles clowns n'est assez grand dans sa tête et dans sa stature pour hisser ses idées et ses plans à la hauteur du pays tout entier. Nul de ces guignols n'est à la hauteur de la situation. Tondelier, Retailleau, Le Pen, Mélenchon et tous les autres sont d'une seule et même engeance. Ils appartiennent tous à la sale espèce des pirates, ceux qui sont prêts à s'entretuer et à couler le bateau "France" pour ne pas être "lésés" (sic !) dans le partage du butin.
10:31 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, société, politique, emmanuel macron, sébastien lecornu, retailleau, marine le pen, wauquiez, jean-luc mélenchon, marine tondelier, françois bayrou, michel barnier, attal