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samedi, 11 octobre 2025

PLUS RIEN A DIRE

UN EXTRÉMISTE OCCUPE L'ÉLYSÉE

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Spectateurs sidérés et accablés attendant la suite.

En 2017, quand Emmanuel Macron s'est lancé dans la course présidentielle, il avait déjà son projet global pour la France : champ libre et décomplexé à l'entreprise, au commerce, aux investisseurs et à la finance. En finir avec le modèle social français. Tous au boulot, sauf les si braves actionnaires qui consentent à placer leurs sous dans notre économie ! Dès 2017, Emmanuel Macron avait ficelé, soigneusement empaqueté ce projet de casse généralisée pour la France laborieuse. Dès 2017, Emmanuel Macron s'était écrié avec force, mais seulement dans son for intérieur : 

« RIEN QUE MON PROGRAMME !!!

TOUT MON PROGRAMME !!! »

Une vraie aubaine de formule dont s'est emparé l'olibrius bien connu de la politique française. C'est ainsi qu'il faut comprendre le mot "jupitérien" : du haut de son Olympe, le dieu parmi les dieux manie le foudre (arme, parole et signe divin), ses décrets sont implacables. Rien ni personne ne peut ni ne doit s'opposer sous peine de. 

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Autoportrait du président (dans son for intérieur).

Dès le soir de son élection, Macron est seul à la tête de la France. Une solitude plus criante que jamais à l'instant où j'écris. Le premier ministre et le gouvernement tout entier comptent pour du beurre et servent de plastron légaliste. Huit ans après, la France le vomit. Imperturbable, Macron tient tête comme si. Macron est un bloc de certitude. Rien ne le fera dévier de la route qu'il a tracée dans sa tête, une fois pour toute, quoi qu'il arrive et "quoi qu'il en coûte" (ça vous dit quelque chose ?). 

Le problème, c'est que Jupiter a fait beaucoup de petits clones : Mélenchon, Le Pen, Retailleau, et quelques autres sous-fifres. Aujourd'hui, le Jupiter pullule dans les sphères dirigeantes. Dans ces conditions, que peut-on augurer de positif ? 

Face à ce moment ahurissant, je n'ai plus rien à dire.

jeudi, 09 octobre 2025

LES (VRAIS) ENNEMIS DE LA FRANCE

Pas la peine de les chercher loin d'ici, les vrais ennemis de la France : je ne sais pas ce que l'ensemble des personnels politiques a dans la tête en ce moment, et je préfère ne pas le savoir (à moins que tout le monde le sache trop bien). Ce que je sais, moi qui ne suis pas grand-chose dans l'affaire, c'est que tous ces gens qui se considèrent comme indispensables dans les circonstances actuelles constituent le gros de l'armée des seuls et véritables ennemis de notre pays. Quelqu'un peut-il, veut-il, oserait-il citer un(e) seul(e) de ces personnages peu recommandables dont les pensées soient exclusivement orientées vers le triste sort et le mal mortel auquel ils vouent collectivement la nation française ? 

Charles De Gaulle s'est, dit-il lui-même, « toujours fait une certaine idée de la France ». Au prix de son courage, de son audace et de quelques acrobaties diplomatiques, il a réussi à imposer la France dans le concert des grandes nations et au Conseil de sécurité de l'ONU.

Emmanuel Macron, lui aussi, s'est toujours fait "une certaine idée de la France". Mais lui, il ne s'en est pas donné les moyens (ça, il ne sait pas faire, on a les preuves), et surtout il a beaucoup imaginé cette "start-up nation", projetée dans un avenir technologique et numérique radieux, mais aussi et surtout débarrassée de toutes sortes d'impedimenta hérités du CNR et de la libération de la France, que l'on peut résumer dans « Le Modèle Social Français » (voir l'interview qu'il avait donnée en 2015 sur France Culture à Jean-Dominique Merchet et Marc Endeweld, avant même de devenir ministre, où il disait qu'il voulait en finir avec toutes ces vieilleries). Je rappelle juste pour le plaisir le titre du livre publié par François Ruffin à l'adresse de son ancien condisciple au lycée d'Amiens : Ce Pays que tu ne connais pas. J'irai même plus loin : j'ai l'impression que monsieur Macron n'a pas compris grand-chose à notre France.

On constate aujourd'hui que ce petit monsieur dont les si grandes idées planaient au-dessus des nuages grâce à d'immenses ailes fantasmatiques, se casse le nez de la France sur cette succession d'obstacles traditionnels qu'on appelle généralement la Réalité, en même temps qu'il enfonce le même nez de la France dans l'innommable caca politique où la population effarée voit le pays patauger de plus en plus laborieusement. 

Alors le caca politique, maintenant. D'où vient la paralysie des quelques centaines d'irresponsables qui sont supposés ouvrir des voies d'avenir au pays ? La réponse à cette question tient dans la prise de parole autoritaire et précipitée d'un ahuri en chef (on a reconnu Mélenchon), trois minutes après la proclamation des résultats des législatives, un soir de juillet 2024 : 

« RIEN QUE LE PROGRAMME ! TOUT LE PROGRAMME ! ». 

L'élection n'avait donné aucune majorité à son parti LFI, ni à son rafistolage "de gauche" (je pouffe), mais ça ne l'a pas empêché de réclamer toute la place.

La trajectoire, dès cet instant, a été tracée. Car tous les autres partis se sont empressés de lui emboîter le pas. Et la grande affaire de tous les boutiquiers de la politique en France a été de poser leurs conditions, de tracer autant de lignes rouges que leur feuille de route particulière leur imposait au nom évidemment de la "défense des intérêts des électeurs" qu'ils disaient représenter. Nous campons sur nos positions et personne ne nous en fera bouger !

Ce fut alors l'encombrement : une forêt inextricable de lignes rouges tracées dans tous les sens qui se mit à envahir l'espace politique, au point de ligoter chacun des acteurs dans leur attitude rigide, et de les empêcher de faire un seul pas en direction des autres : « Qui n'est pas avec nous est contre nous ! Qui n'est pas comme nous est strictement incompatible ! ». L'intransigeance est devenue la règle. La pire des médiocrités gouverne.

Pas un seul de ces terribles clowns n'est assez grand dans sa tête et dans sa stature pour hisser ses idées et ses plans à la hauteur du pays tout entier. Nul de ces guignols n'est à la hauteur de la situation. Tondelier, Retailleau, Le Pen, Mélenchon et tous les autres sont d'une  seule et même engeance. Ils appartiennent tous à la sale espèce des pirates, ceux qui sont prêts à s'entretuer et à couler le bateau "France" pour ne pas être "lésés" (sic !) dans le partage du butin.

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