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mardi, 06 mars 2018

MON PRINTEMPS DE LA POÉSIE 3/7

LIVRE TRADUIT D'UN PUR DE LANGUE III

 

Où suspendre l'abandon ?

Le vase olivâtre et vain ?

Il est lucide.

Il a quelqu’un sur la chair

(il dit à vif),

c'est la vive à tendresse.

 

Le comédien se fait servir.

Il se sert.

Il consiste à flotter.

L'enfant consiste en soif.

Reconstitué, posé moineau,

il fait le fil de lame.

Il joue à l'abandon.

 

Il vaut mieux l'automne.

Il veut un front.

Le trou de nage occipital.

Pétri violent,

le dos d'armure.

La corde à loin.

Il boit à la citerne,

au fond du lieu.

Il joue ses illusions.

Il a besoin du comédien.

 

Ca serpente en lucide.

Mais pas avant la vie.

C’est quand, la prochaine ?

L'illusion encore vierge.

Pas longtemps.

Ca peut mourir avant,

en attendant la bouche.

 

On a beaucoup nié,

en espérant la chair,

celle qui fuit.

On a pétri avant de dire,

avant la bouche à mots,

les frottés à la chair,

pour grossir la foule.

 

S'il dit c'est vain,

ça fait violent,

tout lent à revenir.

Pour les diverses mères,

en équilibre à la seconde,

ça fait de l'appétit.

Des bouts d'hiver,

des corps d'ennui.

L'intime est vide.

 

L'enfant dans le violent,

construit du désordre.

Il joue à l'ennui.

Le comédien connaît le mieux.

La foule inclut son corps,

sa dérive en bord de vie,

son déni, son désaxé.

 

Pour celle que je connais

(l'ivresse à dénoyer),

il a fallu du sel,

de l'eau violente.

Le vrai d'hiver,

c'est le corps médiocre,

le bord du vide.

 

Pour celle que je connais,

il faut pétrir.

J’ai vu sur ses mains d'ennui,

les traces de l'équilibre,

mais sans vertu.

On n'a qu'un corps salé.

 

Dans le cours de l'ordre,

j’ai deviné le caustique.

Dans le corps nu du vide,

j'ai trouvé le violent d'ennui.

Pour celle que je connais

(c'est le mieux pour un bord),

j'ai respecté cet hiver.

 

Celle que je connais

meurt en appétit.

Elle fait de son corps un bruit.

Un son d'artère avec des noms.

Le nombril est ouvert.

Le ciel est atteint.

Le temps se retient.

L'équilibre a rejoint le violent.

 

Les mains sur le vide,

j'ai dit aux diverses chairs

un poème d'ennui.

Pour celle que je connais,

j'ai redressé le corps,

dénoyé d'avoir bu.

 

Dans le cours violent,

sur le fil de lame,

j'ai redressé l'hiver de parole.

Un peu d'ordre entre les vides,

avec les diverses claires.

Tout près du bord et du déni.

Ce n'est pas pour l'intime,

l'étang salé avec ses morts.

Le trou de nage occipital

flanque son enfer dans le médiocre.

Il est né cassé.

 

L'enfant reconstitué

revient du comédien au corps.

Avec les mains du vide,

il a dénoyé,

compté jusqu'au nul,

après avoir bu son caustique.

Il faut laisser.

Le cou se casse.

L'ordre est petit.

La bouche a fondu ses lettres.

On a pétri violent.

 

Je n'ai pas vu la poésie.

Avec ses façons de fontaine,

ça coule en tort.

Il faut d'autres sillages.

D'autres sortes.

Nager dans l'eau drôle,

ça fait du sang de soi.

Il faut compter la tête.

 

Je n’ai pas cessé l'aurore.

Le trou de nage est dégrisé

avant d'avoir la vie.

Couchée dans son langage,

l'herbe à force

et la terre à figure.

Avant d'avoir la mienne.

 

Couvert de vie.

 

La vie est vraisemblable.

J'ai acheté le don d'errer,

ça fait barrière,

mais ça guide.

Le creux de la matière,

le poids des formes,

les impressions de vertige.

 

Je déferai mon infini.

Entre deux drames,

j'essaie des ventres.

J'entasse les moyens.

J'ai la raison.

Couvert de vie,

j'ai la lisière.

 

Rien de continu,

c'est par instants,

j'entasse, j'attends.

 

J'erre entre les moyens.

Ce n'est pas bête, l'inaction.

A partir du moment,

c'est le premier marasme.

Le vers vibre, inoculé.

Je tourne autour du spasme.

Je prends l'écoute.

 

La vie est vraisemblable.

C'est l'existence.

C'est l'âpreté.

La colonie des bêtes.

On s’est fait en soif.

Pris dans l'instant,

c'est en soi ferme.

 

Dans la cour de vrai,

soumis au cœur,

les appétits.

On s’est fait vraiment.

On a couru.

C'est perspicace.

Pas de confident.

 

Autour de la vie pire,

on a défait mon infini.

Après tout, l'appétit,

pourquoi le poids fait mal ?

Infirme à l'autre bout.

 

Le courant dur,

c'est qu'on affirme.

On écoute en carré,

la douane occipitale.

En prélevé sur le vertige,

on fait de la raison.

On en tire un propos.

C'est pour mieux faire.

 

Il y a des dégâts,

mais on a l'écoute.

On pourrait peser,

mais c'est mal.

Le temps, on le voit pas.

Ca fait la poésie.

Une sorte de dégât.

L'idée du bonheur.

 

L'œil en barrière

gère le moi,

c’est secret.

Il y a la raison.

C'est un métier.

Constat de nuit.

Plus libre en horizon.

 

La douane occipitale

a besoin de ses ruines,

pour garder son vertige.

Mais c'est invisible.

 

J'ai proposé la poésie.

J'ai écouté la fête avec le moi.

J'ai deviné les solitaires.

Avec le front de rien,

ça ne veut plus.

On fait entendre.

 

Je demeure en besoin.

C'est quand j'écoute,

que je prends la raison.

C'est quand tout le monde a,

que je déduis.

Ca fait constat de nuit.

Comme un métier.

Je vis en dire.

Si tout le monde a.

 

J'ai le fruit marin,

le besoin digne,

dans le dégât.

C'est l'idée du bonheur.

Tout le monde est en ça.

La poésie, c'est à midi.

Toute en vertige.

 

Quand la frontière est dans le moi,

le solitaire est poursuivi.

A la façon du fruit,

c'est dit.

 

Le métier de l'horizon,

l'appétit couvert de vie.

Un métier pour l'apparence.

Il ne veut plus, le solitaire.

Il demeure,

encore un peu détruit.

Le métier d'idée

ne sort pas du secret.

 

Au bord d'avoir,

on veut saisir la caresse,

même en seul.

Tout le jaloux du moi,

il fait un vent, du c'est-à-dire.

Courageuse en faute,

la foule accède au mal.

Le moi fallu

cultive un corps

au fond d'ici.

 

Tout le moral du faux

cultive un moi,

dans son jadis perdu.

Il paraît clair

quand c'est puni.

Mais il revient.

 

Dans le quoi du jaloux,

c'est en faute.

Il a du calme avec métier.

L'accroupi aquatique,

c'est du corps incompris.

On est dans le perdu.

 

Le c'est-à-dire du jeu,

on le corrige en vent.

Ca devient comment faire

pour avoir la caresse.

Tout le perdu du quoi

se tait dans la foule,

dans le moi triste.

 

Tout le puni devient pourquoi,

et le moral accède au vertige.

Je tiens l'idée de cette solitude.

 

Dans le jaloux du faux,

on a le désert d'eau.

Le comédien s'attroupe.

L'enfant reconstitue.

 

Le trou de nage occipital

cultive un horizon.

Il pense avec,

mais pas assez longtemps.

Cousu en clair

sur le corps du puni,

le calme a perdu moi.

 

Tout en jadis,

l'encore du jeu de soi

vadrouille en pénitence.

C'est un désert.

La foule accède au seul.

C'est l'attroupé qui s'enfuit.

 

Dans la cour de vrai,

ça vient du corps caresse.

Au fond d'ici,

je rends la science au solitaire.

 

Dans son désert appris,

le vent n'est pas facile.

Il faut le tri moral des sortes,

- j'entends la science.

Je prends avec.

 

Au fond d'ici,

le c'est-à-dire.

 

L'idée, si je la rends,

je reste au fond d'ici.

Assis dans le désert de foule,

dans l'accident moral,

solitaire avec du vertige.

Autoportrait en science.

 

Il fait du vent,

de l'hôpital de sens.

Avec son animal,

la vie du premier corps,

la vie de l'existence.

 

Serpent de suie,

le visage a dû parvenir.

Odeur de panse,

au fond d'ici.

Premier sens du sommeil.

A qui doit-on se repentir ?

 

Au bord du mauvais rôle,

j'ai la coulée.

La vie dormie,

c'est le visage,

du côté qui sait.

 

J'ai la vie sans.

J'apprends le temps,

le vent dans l'animal.

Traduit du premier quoi,

le vers vibre

avec le soi du rêve.

 

Longtemps seul,

mon vertige.

Pour qu'il soit en désert,

il va à ce qu'il pense.

La foule accède au vent.

Le rêve a pris.

 

Sous la morale en tuile,

la route à mots.

Une sorte de poésie.

Je lui dois un visage.

Celui qui vit.

 

Trou dans l'écume,

indice de bois,

structure en surface.

 

Travail en suie

dans le soi pâle.

L'insu du sale,

il fait sa silhouette,

trou des contours.

Visage en sommeil,

à qui dois-je ?

 

Le douanier des traces

a le sens du péché.

On erre entre les gestes.

Silhouette en suie.

Au fond d'ici.

Le trou dans les contours.

 

Il est sonore, cet âge,

et le langage en sort,

avec du requinqué,

pour la vieillesse.

Un peu en lumière,

on fait tranquille.

 

Dans la misère adverse,

ça manque en figure.

Ce sera la vie grave.

 

Le trouble a du sens.

Planté de trous,

franchi d’armures et chevaux,

dans la vitesse de l'eau,

le douanier des traces.

 

Mais il faut débrouiller.

Dans le trou de l'image,

la forme fait.

La mère adverse

a la vie grave.

Le trou dans l'eau

n'a rien à déclarer.

 

Comme un théâtre,

où le voilà visage,

voici celui qui doit.

C'est trop de forme,

avec trop d'ombre.

Qu'est-ce qui se tait ?

Pas la lumière,

ni le profond.

 

Dans le profond du vrai,

ça murmure,

le trou du sens,

il se refait.

Voilà le doux,

c’est du facile,

s’il fait son climat.

 

Le comédien fouille

entre ses tempes.

L'enfant reconstitué

traduit la cour du vrai.

Le douanier de trace

- le corps de nage occipitale -,

fabrique en langue

un lieu pour soi.

Du conscient trouble.

 

On sait à quelle vitesse ?

Et si je communique ?

Le corps est corrigé.

L'animal est prêt

(le dingo des tropiques

vit en société

et n'aboie jamais).

Il n'est pas dans l'hiver,

le temps du vrai de soi.

Il est au fond d'ici.

 

La vitesse du cou,

dans le trou de nage,

c'est le corps du sang.

L'occipital fait route.

 

Dans le perdu mimé,

le temps du trop,

avec sa poésie

- c'est le verbe être.

Tiré de son destin,

avec la peau qui pique,

dans la citerne autour.

 

Je marche en bord,

couvert de suie,

j’attrape un fond d'ici,

mais ce n'est pas la forme,

avec l'encore du temps,

le trop animal qui fragmente.

 

Il sort de son avenir

du compliqué.

C'est du visage en creux,

de la vitesse en traits.

 

Face à la mère adverse,

combat à l'intérieur du nom.

L'aliment de l'abandon.

Le désert d'eau,

le territoire en sec.

On tourne en biais.

 

La poudre émet les traces.

Ce qui survit

se crée sans avenir.

Le loup des choses en tort

erre entre les formes.

 

L'enfant cassé en blanc

devient musique.

Le comédien attrape un corps

entre ses tempes.

Il consiste en trop.

Couvert de vie,

le prédateur.

 

C'est la vie mitoyenne.

Celle qu'on a,

la cerclée en dedans.

Là où on est semblable,

on devient l'aliment,

dans la vie vraisemblable.

 

L'idée, c’est dans le corps désert,

la minute à secret,

le territoire aux traces.

La lutte a vidé les noms,

déposés en lieu sûr,

loin de leur amertume.

 

Vite au grenier du sens,

on revient des contours,

le prédateur en bloc,

douanier des traces,

Il est le visité.

 

On fouille en nage occipitale

la citerne à froid sûr,

la stèle de vie-vite.

Dans l'aliment du corps secret,

on a déposé l'amertume.

 

Le travail au secret

dans le vide avec lourd.

L'ami dédain,

le complice en angoisse.

Du mal avec l'autre.

Et le travail en suie.

 

Pourquoi tout le givre en oiseau ?

Le travail d'aile avec corps,

on suit le prédateur.

On veut vider les noms de leur combat.

Le témoin dépose ses minutes.

Lieu sûr au fond d'ici.

 

La vie sort de son legs.

Infraction par les aliments.

Couvert de vie,

le nom se tient en aile,

avec tout son travail de corps.

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