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lundi, 05 mars 2018

MON PRINTEMPS DE LA POÉSIE 2/7

LIVRE TRADUIT D'UN PUR DE LANGUE II

 

Pour y monter,

passer par l’infirmité.

   Mais pour trouver la mère,

détacher une à une

les ventouses.

Brûler sa propre cendre.

Le ventre céramique

a vernissé la cicatrice.

 

L’objet de l’art,

c’est la vie-vite.

Il reste en doute,

mais c’est ouvert.

Il reste en sursaut

le corps de la matière.

Alors c’est du présent,

pris en soi-même.

 

La poésie comme on fera

sera dans la photo

comme un ventre où ça brille.

On claquera des dents

si ça refuse de s’ouvrir.

 

Bien avant la naissance,

on a ressemblé.

On prendra part ailleurs,

on fera soi la profondeur.

 

On aura dit la vie-vite

qu’on a trouvé dans l’organique

l’âme instinctive.

 

L’infirmité,

sursaut de la matière,

aura trouvé sa mère.

 

Dans l’urne assouvie,

la cendre aura brûlé,

verni le visage

(ou bien verni sans le visage),

y compris la dorure.

On rassemble soi-même,

frivole à force de transmis.

 

Veux-tu ratisser ?

Il y a trop de feuilles.

 

Est-ce que tu peux haïr ?

Sois cher,

montre-toi.

Garde-toi bien,

grandis, nourris ton être.

Continue à faire.

 

Tout est petit dans le jardin.

Crois quand tu dis.

Avec le fond du noyau,

enterre le reste.

 

Le geste est sombre.

La nuit a peur.

On te dit d’avoir peur.

La nuit massive aussi.

 

Tu offres le geste :

garde la pulpe.

Tu te nourris,

tu respires.

Sois cher.

La vie résout.

Une sorte de poésie

a l’air de s’inventer.

On passe en éternel

tout ce qui fait hurler.

Cœur de forge,

où ça coule en dur.

 

L’épilogue du père et de la mère,

hors de leur propre détresse,

c'est leurs tempêtes et leurs cruautés.

Si tu es en paix à regarder le monde,

tu gardes les regrets

(c'est déjà beaucoup à supporter).

 

Encore un ventre,

avec des os.

Maladie en hiver.

 

On est dans un couloir,

on est en cage.

En tout cas c’est un crime.

On s’afflige.

On est flou.

 

Il y a des larves,

pour qu’on aille à la pêche.

 

C’est en sommeil, la main.

Le jeu pudique, le lendemain.

Un espace à chercher.

 

Qu'est-ce qui nous fait ?

On pousse, on geint, on demeure.

Est-ce malgré soi ?

 

On frotte.

On attend l’amer,

le lucide.

 

Qu’est-ce qui me tient ?

Je marche ensemble.

Coiffé courtois,

je nage occipital.

 

Barbe en rocher,

bourgeon de dune.

Le bouquet mou.

Je vis en tiède,

je tiens un bout.

 

Le bon de l’œuvre,

c’est la mare écoulée.

Le fardeau vole,

et le vol est spectacle.

 

Quelqu’un dans l’assemblée,

dans sa tanière occipitale,

se fait à ma place.

Ce qui me coiffe,

c’est le fardeau.

 

Qu'est-ce qui me tient ?

Dans l'assemblée où je marche,

je suis ensemble.

Les dunes épointées,

leur courtoisie courante,

la mare occipitale,

ça bourgeonne en bouquets mous.

 

Je vis en tiède.

Sous le fardeau,

j'ai le spectacle.

En bout de compagnie,

je tiens des mots fermés,

ceux qui n’ont pas servi en corps,

mais ça germe.

 

Derrière les volets,

les corps merveilleux.

Dans la mare occipitale,

le dytique et la notonecte

font des fruits.

 

Qu’est-ce qu’on entend ?

Le ver dans le fruit,

la fièvre à la viol-vie cuite.

On est dans le soi d’ici à là-bas.

Le gobelet un peu fébrile.

Le creux du soi d’ici.

Le dévidoir de centimes.

Tout en fantaisie perdue.

 

Le creux de joie d’ici.

La compagnie qui signifie.

Le ver dans le fruit d’ici.

Il dit le quotidien.

Il perd de vue.

Il parle de palissades,

de chantiers éteints.

 

Qu’est-ce qui sert ?

Ce qu’on entend ?

La vie prépuce ?

L’ankylose ou la perte ?

 

En compagnie du corps,

on dévide les centimes.

C’est le chantier,

le fruit véreux,

le quotidien.

 

Pas de paroles :

les mots sont,

les sons phrasent.

 

Qu’advient-il quand on peut ?

S’il faut rester pour être,

ça devient dur de tenir.

Ou alors on l’a bien connu.

On est le rendez-vous.

 

Le carnet à souche.

La pierre à formule.

L’action en compagnie.

C’est un palier avec des choix.

Le pénible est connu.

On fait des traits.

On confond. On étale.

On fait erreur.

 

Dans la cour close,

ça souffle.

Rendez-vous en compagnie.

On fait des progrès.

On se plaint.

On additionne.

 

La formule, on fait pas semblant.

Dans la citerne occipitale,

la pierre a souffle.

Qu’est-ce qu’on veut ignorer ?

 

Il est clos, pierre à pierre.

Il n’est pas en courage,

il est en songe.

Il fait du trait

sur le palier du choix.

 

S’il confond,

il a dur à tenir.

Il a du songe.

Il défend la formule.

Il a perdu le souvenir.

Déjà la mare occipitale.

La nage d’ignorance.

Il a beau signer l’air

de la main qui affronte.

 

Le rendez-vous,

la pierre à souche.

Feu la formule.

La fabrique à songe,

ou l’action cannibale ?

 

C’est en progrès.

Je fais des traits.

J’ai confondu les souffles.

Je n’étais pas en courage.

 

Dans la citerne occipitale,

le trou de nage,

pour être en libre.

La forficule en finit

(travail de nuit) :

elle agite en vain sa pince,

à quand le trou d’oreille ?

 

Pour le souffle à venir,

c’est un palier.

On compte entier

le corps pénible.

 

On ignore à quoi tend

le signal aparté.

Ma force attend le parricide,

mais ne lèvera plus la main.

C’est l’hiver à la formule.

Il a intérêt, le destin !

 

C'est l'hiver de parent.

C’est part en part l’hiver.

Le fer à souche.

Il suffit qu'il soit

(distance à parcourir)

pour devenir quoi ?

En plein courant,

le fond de cale,

si c’est possible.

 

A soi parent,

l’hiver de forme.

En plein contrat,

le rideau front.

L’effort vibré d’encore,

rendu à la distance,

si c’est possible.

 

On atteint en frisson,

on recompte les gouttes.

On a mis des anneaux.

Quelque chose de fort,

le droit de se détacher.

Laissant le rêve en goût,

c’est loin à parcourir.

 

Un brin de mèche,

en fort de soi,

- le fort du goût, le rêve -

a parcouru la main de brèche.

Est-ce que ça montre

par quel fond c’est devenu partout ?

 

Et ça montre si c’est possible.

Si c’est quel soi qui rit,

quel caractère en cri,

quel mètre on a couru.

On vibre en main très longue,

on fait l’effort de recompter.

 

On est devenu si.

A condition d’encore.

En plein parent,

c’est devenu le goût :

on apprend le possible.

 

La misère à mesure,

le poids de la méduse

en plein sombre.

D’ailleurs et d’ombre,

au demeuré du corps,

l’enfant reconstitué.

 

D’ailleurs et d’orifice,

le corps en médusé.

Le soi parent panache,

le moi qu’il dit en braille

a quelque chose de fort.

 

D’ombre et dépossédé,

à soi maturité,

le plein du fond en détaché,

avec le toi dans la surface.

 

Il tombe en fleur,

l’enfant médusé.

Le toi reconstitué

a quelque chose de fort.

Juge impossible.

 

Dans le soi sombre

avec parent dépossédé,

en source pleine.

Le jour en fraude,

corps en surface,

et l’orifice en source pleine.

 

Le jour en demeuré

panache avec blessure

dans le fond de soi sombre.

L’enfant reconstitué

la brasse en vue de guérison

du corps momentané,

avec la source pleine.

 

D’ailleurs et d’orifice,

on entend les fleurs franches

et l’arrivée de la surface en clair.

D’ailleurs et d’eau coulée,

la guérison arrive en source,

et donne à l’ombre, en demeurée,

le baiser d’orifice

la mélodie attentive.

 

Dans le sombre où je déteste,

je peine au corps médusé.

Mais en fidèle ailleurs,

le corps prétexte a fait fleur.

Dans le cri des orifices,

l’enfance au demeuré

se blesse au blanc,

le baiser, l’ombre en surface,

le fond en fraude.

 

Reconstitué sans bagage,

l’enfant surface a repeint l’officine.

Quelque chose de fort s’en détache.

Je suis le cours de ce complice,

l’inégal relief souterrain,

les contours du moment,

l’infirmité des sons dans la façade.

Il y a de l’aimable.

 

 

C’est une infirmité à vivre.

Pas tout à fait un crime.

Comme une fabrique.

Vécue pour la sonorité

la flamme est dans les plis.

Corps fendillé.

Une lourdeur compliquée,

un pétrole à profondeur.

 

C’est un souterrain à conduire.

Pas exactement une aubaine.

Presque une offrande.

On compte les fleuves.

C’est minuscule.

Et jamais en façade.

 

C’est une secousse à deuil,

pas forcément de la mémoire.

Une sorte d’amphore.

Une figure en façade.

Un genre de chien à l’intérieur

(qui est le thylacine ?

où l’otocyon se conçoit-il ?).

 

C’est un format de l’existence.

Jamais plus de deux

à comparaître.

Jamais plus d’un fleuve dans le deuil.

Comment porter ?

Combien offrir ?

 

La naissance incurve.

C’est un autre souci qui fonde.

Dans le trou de mon deuil,

j’entends claquer la voix façade,

la voile enfreinte au neuf du corps.

Jamais je n’ai.

 

Si je porte, j’entends.

Si j’ai voulu, c’est la mémoire.

Il y a de l’ailleurs dans l’autre.

En habit de voix,

ce sont les chiens.

Ils ont le deuil en souterrain,

la porte des contours.

 

C’est ce moi forcené ?

Je suis le nain lardé,

à coups de coups,

dans le matin vibré ?

Un kriss en lame nue,

à nu de voiles ?

On confie sa vie,

et puis on la dispute.

Et puis on la confisque.

 

L'autre souci,

en grotte occipitale,

nage en marin dans la citerne.

Le marmot nain

consiste à définir.

On ne sait pas combien il faut un autre.

C'est le rire de l'existence.

Un bras fort dans l'eau drôle.

La lame est ronde.

 

Quelques points du passé.

Du descendant à la défense.

Du fou d'amour

au processus de danse.

De la concubine au bonheur.

On dort dans le souci.

C'est le nain forcené qui cogne.

On a des vies à convoyer.

 

Entre gargouilles, on se convie.

Le bonheur est introuvé.

Encore demain je suis.

Je vis dedans.

C'est un fou, c’est la demande.

Le matin, il consiste.

 

C'est dans l'autre souci

qu'on serait fort de rire.

Mais est-ce que les yeux sont en voile ?

On s'est forcé à savoir.

Pourtant, dans le profil de chat,

ça s'entrelace en autre.

Il y a du travail.

 

Le lieu s'énerve au passage.

Il est en existence.

Pourquoi on est réduit à la vie ?

L'occipital aussi ?

Je suis matin,

avec du froid.

Couvert de vie,

le comédien.

Le marmot nain syllabe.

Avec le grain du lieu,

ça fait un bruit de sans défense.

 

J'ai midi cousu.

C'est le complice.

J'ai la pilosité,

l'énervement.

De profil, le lieu en carcasse.

A son tour d'ignorer

le pourquoi de l’emballage.

Couvert de vie,

le courant dur,

comme un complice.

 

Je possède l'hiver du lieu :

c'est l'ignorance.

On a cousu le corps en cage.

C'est un délai physique.

Toujours trop court,

le vrai ne saigne pas.

J'ai la fonction du trait,

couvert de vie,

le front dans les coutures.

 

En possédé,

j'ai le profil.

Le trou de nage occipitale,

c'est la carcasse,

avec la même excuse.

En séparé dans le trop court,

je fais du vrai malgré.

Ensuite on a donné.

 

Dans l'eau de mer,

le comédien sans illusions.

Ca serpente dans ses illusions.

Il pense au prochain.

Commence à pétrir violent.

A se frotter la poche à air.

 

A coups de torsions,

dans les méduses,

l'enfant reconstitue.

Il fait la faille.

 

C'est dans son désert d'eau.

Il faut un moteur.

Il a pétri  violent.

Il joue au moineau,

à l'envolée.

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