dimanche, 22 avril 2012
PRESIDENTIELLE, C'EST JOUR DE FÊTE
« Le jour de la présidentielle,
Je reste dans mon violoncelle.
Une élection qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas. »
D’après TONTON GEORGES
Quand je vois passer une ELECTION PRESIDENTIELLE, qu’est-ce que je fais ? Je l’ignore superbement.
JE M’ABSTIENS
Vous ne voudriez quand même pas que je vote pour ça ?

Ou même pour ça ?

Alors vous, vous voteriez pour ça ?

Non, ne me dites pas que vous voteriez pour PASQUAL PINON, pas vous, pas ça, quand même ?

Je n'ose pas imaginer que quelqu'un pourrait apporter son suffrage à cette bête-là ?

Entre deux étrons, il faut choisir le moindre, comme disait presque l’ennuyeux PAUL VALERY.

Et quelque virulentes que soient les vociférations des

ou des

sachez-le, je m'abstiens ! Hyène je suis, hyène je reste, et je ricane.

Voilà ce que je dis, moi.
Mais quand je vois passer le procès de
Monsieur ANDERS BEHRING BREIVIK,
qu’est-ce que je fais ?

J’applaudis la Norvège, qui a le courage de donner à un fasciste, peut-être même un nazi, et au surplus un grand criminel, le droit de s’exprimer publiquement. Ce n’est pas en France qu’on verrait ça.
Je dis : « Bravo la Norvège. Ça au moins, c’est de la liberté d’expression ».
Pour moi, c'est ça, la démocratie. C'est même de la démocratie de grande classe. En France, pays des « droits de l'homme », qu'ils disent, heureusement, on a adopté le couvercle hermétique du POLITIQUEMENT CORRECT. Et les bonnes âmes s'étonnent des presque 20 % de Madame LE PEN. On n'est pas au bout des surprises.
Voilà aussi ce que je dis, moi.
08:44 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élection présidentielle, politique, société, france, georges brassens, dimanche, littérature, paul valéry, anders breivik, norvège

