Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 09 mars 2018

MON PRINTEMPS DE LA POÉSIE 6/7

LIVRE TRADUIT D'UN PUR DE LANGUE VI

 

Avec le moi d’ici,

en remettant

le temps d’avant

qui se déchire,

je t’ai refait le déroulé,

le temps d’avoir du sens,

comme un sas de vent

avant soi la cassure.

 

Tout mon secret,

la rue d’après,

le venin vite,

tout le support,

ça fait confort.

 

Le noir de corps

frappe au décor.

La rue d’après,

ça rend sourd.

On se tait en couleur,

sac de soi,

la vie par plaques.

 

Volute au mur de mal.

La vie rutile.

Dans le corps intérieur,

le noir se ferme,

c’est en lui-même.

 

Au cœur de gris avec cadavre,

on fait papier d’accord.

C’est en dépouille,

ce qu’on sait du semblable.

C’est l’hiver, ou la personne ?

 

L’impur de voir

a fait sa goutte,

une eau creuse,

avec surface.

 

Vêtu de l’œil,

pour la similitude,

on a la volupté sans frais.

 

Bar de nuit,

citron-fraise,

un coup dur.

 

Après la suie, la promenade.

La vie foisonne.

 

Dans le fruit direct,

on a trouvé du vertige,

ça coule en peur

avec les autres tiges.

J’ai vu mon corps cousu,

ma tête en cerisier,

en fruit direct.

 

Dans la moisson,

c’est peur de l’engrenage,

avec vie de forme,

hissé la tige en dur

jusqu’aux traces à pourquoi.

 

J’ai la couleur en cru,

le noir en papier fort,

malgré la trace

dans la cloche à pourquoi.

 

On suivait l’acte,

respect d’encore,

de ventre fait,

ça se balance

avec mort de vie,

en fruit direct.

 

Le fort se met en fruit.

C’est l’hiver en personne.

C’est déduit des contours.

 

Il a sa silhouette.

Il parcourt la nuit,

beaux yeux gris,

la frontière en peau peinte.

 

Le pour de quoi devient du corps.

Après l’afflux,

ça fait complice.

 

C’est en vie qu’on foisonne,

et c’est l’hiver de la personne,

en fruit direct.

 

On a du lourd de soi,

en bout de branche.

Insulte à devenir.

 

Quand je serai complet,

le pouvoir dense.

La douleur, mais en vrai,

capable à supporter.

En parcourant de nuit,

on comprend l’engrenage.

 

La trousse à nourriture.

 

J’ai le devis d’angoisse.

Hiver, hiver,

il vit dans la personne.

 

C’est secret, la pourriture.

C’est deviné, le jus.

J’ai tout trié.

 

Tombeau en fruit direct.

Dans la peur,

j’ai pris le respirable.

 

La montagne à jalousie,

la fabrique à formule.

 

C’est en parcours de nuit

qu’on fait de la dépouille.

 

Il fait du couteau dans l’orgueil,

il a son dominé, sa volupté.

Il tend ses traces

avec respect du vent.

 

On saura recevoir

le nerf du cœur.

 

Il ne dira que pour les gouttes.

C’est un sang qui passe.

 

Quand tu te réduis à l’impur.

 

A raturé en retour.

C’est du tendu,

à coups de rire.

 

Visage en plis dans l’eau drôle.

Tu fais ton dieu par mégarde.

Le nettoyé se livre au premier corps.

Tu te retournes, mais ça obéit.

A la façon du trou qui porte,

tu sens qu’on a mal à son vrai.

 

Quel odieux dieu,

l’hiver de la personne.

Dans son sable,

l’otage a pris le geôlier.

 

On se nomme en abstrait.

Le soi, c’est métaphore.

Le corps, ça va se dire.

 

Il s’inhumait en plaisir,

avec vertige impérieux,

le fort correct avec fatigue.

 

Décision de l’aimer.

Amour ce qui touche,

à collision d’affronts,

à frivolités fortes.

Qui tu retiens,

dans ton courage à risque ?

 

Alors la terreur.

Pris conscience en frousse.

C’est en lui.

 

Quand tu me tiens,

c’est la formule.

Qui est cet autre ?

La trace est en embuscade.

Tendu à coups de rire,

c’était en force,

le coup parti.

 

Ce fut un coup d’aile,

il est tout seul dans son voyage.

Il se porte en otage,

sable autant que sablier,

ça coule en délité,

il dit son vertige.

 

Qu’est-ce qu’il est ténu,

le fil du frein !

 

C’est venu dans l’apparence.

Avec ses taches.

Tourné vers après.

Vaguement lâche.

 

Mais c’est dans la cage,

le craint qui sévit.

 

L’hiver en poche.

Où elle va, la personne ?

 

Couvert de vie,

tout seul avec son bruit.

 

Il fait son cœur.

 

Très lourd de traces,

on vient de loin,

on cherche à devenir.

 

Il est approché.

C’est en touchant,

dans son langage,

qu’il a formé.

 

Couvert de vie,

on a du mal à devenir.

 

Il faut aussi la surface,

la saveur, la plage.

 

On accumule en abstrait.

Qu’est-ce qu’on apprenait ?

 

Dans la formule au sable,

c’est obéir au présent.

 

On se tient court de front.

C’est cousu dans son hiver.

C’est un horizon,

un éternel.

 

Dans l’étranger, ça respire.

Le bruit du cœur,

ça fait son poids.

 

J’entends la vie venir.

Elle devient seule.

Mais en entier.

 

En sable pour les traces.

 

C’est en soi, la personne.

 

Couvert de vie,

aux frais des pendules.

 

L’écran des gouttes

accumule en abstrait.

 

Le bruit de tout, le cœur,

on veut ce qui se brûle.

 

Dans  le seul de soi,

ça consume.

C’est consommé, le sable.

 

Qu’est-ce qu’on prend ?

L’eau des traces,

lourd à vitesse,

le sec de cendre.

 

Accroché à ses traits,

on reste en coin de table.

 

Rideau de gouttes,

on voit avec les dents

l’insu de la personne.

 

Il bat dans sa pendule,

le bruit avec son cœur.

Il broie du seul.

 

Le bibelot fait son travail.

Pas dans le drôle en force,

mais dans le mur de quoi,

avec citerne occipitale.

 

Etre avec ses ratés,

à cette vitesse,

c’est court de front.

 

De l’âme en récusé

à l’aigre de la bouche,

il dort en creux.

 

Dénoncé en faux-corps,

l’enchevêtré désir.

 

C’est le surplus fabriqué,

avec la liqueur froide.

 

Il bat son bruit avec son cœur,

ça fait plus d’ombre,

et ça revient, appartenu.

 

Dans l’insu de sa personne,

l’œil qui pique.

 

Le faux-corps fait son geste.

Il fait ligament de soif

(on dira que c’est désir).

 

Entre les poussières,

le bruit de la vitesse.

 

L’ailleurs de soi,

c’est doux, mais ça bégaie.

Il fait du cœur, mais de loin.

 

Il bat dans son horloge,

le cœur qui sait que rien.

 

Il croit que ça débute.

Qu’est-ce qui compte ?

 

Il croit au temps qui part.

Est-ce que c’est mal ?

 

Il y a du mal.

Qu’est-ce qu’on perd ?

 

Il fait la digression,

on ne saura rien

des péchés de la mère.

 

A quoi on a mal ?

Qui est le donateur ?

Il se rend à son temps,

c’est promis sans presser.

 

L’instant s’ajoute à lui.

Ne parlons pas de vie normale.

 

Moins aboli que le présent,

il se donne un longtemps.

 

Avec du bois de soi,

il fait comme on doit faire.

 

Ai-je un esprit ?

 

Corps dans sa coque,

le regard fait son vide.

 

C’est le désert d’hiver.

Le dévolu se tasse.

 

On oublie ce qu’on a,

on n’a pas ce qu’on doit.

 

Au premier bout des traces,

il a du lourd d’effort.

 

Il se déplace.

Il nage animal avec son jour.

 

C’est du reclus en déposé.

 

Il fait masse.

Il fait dire.

 

On n’a pas la place.

On marche entre les corps.

 

Dans les sons de soi,

ça fait du fort.

 

Il ne dit pas pourquoi

ça fait du désir.

 

On ne sait pas

si c’est pénible.

 

Il y a du construit.

Qu’est-ce qui se prépare ?

 

On est dans les habitudes,

ou bien c’est la forme des choses ?

 

Est-ce que c’est mal ?

 

Dans le su, le fruit de soi,

le dit n’est pas le cru.

 

L’insu se défait,

il devient double.

Il fait un autre,

un refrain vague.

 

Il sort en buée,

en lignes creuses.

Il voudrait faire ou devenir.

 

Dans le dépôt des traces,

on voit celui qui va,

on ne sait pas le moi qui veut.

 

Alors le vu devient tordu,

un corps en vague,

avec un vide.

 

On n’explique pas.

Dans ce qu’il dit,

il ne sait pas.

 

On fait des plans,

de l’autre en construit,

de l’ailleurs défini.

 

Si c’est mal, ce qui sera,

on ne sait pas.

 

L’insu, c’est ce moi trouble,

avec désir à dire.

 

Si ça résiste à l’après,

c’est moins pénible.

 

On a cru,

ça fait du reste.

 

Si tu dis quoi,

tu fais du reste.

 

Dans ton habit en entier,

tu fais du lourd.

 

Lent sur le sens,

tu ne sais pas tout.

 

Qu’est-ce qu’on croit ?

 

Il faut du beau.

Est-ce qu’on s’y trouve ?

 

Avais-tu cette ombre ?

C’est ça que tu deviens.

 

Tu fais le choix des choses,

comme un loup dans les choix.

 

As-tu le corps en moins ?

Veux-tu vraiment ce visage,

en ailleurs qui convient ?

 

Le tir à balle,

c’est encore du repentir,

ou bien ça venge.

 

La vie en clou,

dans le corps terminé.

 

Est-ce que tu dois quelque chose ?

 

En autre quoi,

c’est l’art,

ça fait du beau.

 

L’insu de soi,

dans l’urgent,

c’est le beau du complice.

 

On sait d’avant

ce qui blesse à découvert.

 

Quand tu fais ta joie,

respire.

 

Sorti de mon sac,

je prends l’amour,

j’anticipe.

 

Il y a long devant,

c’est la course.

 

Dans sa voix apprentie,

il s’est posé.

 

Couvert de vie,

ça monte au vertige,

avec droit au désir.

 

Si tu te dis,

ça fait complice,

ça retient l’eau de l’autre.

 

Il bat son cœur avec son bruit.

 

L’aire à repos,

le blanc de la couture.

 

Il a du cuir en surface.

 

Il dit pour quoi faire ?

Ce n’est pas un numéro,

ça existe en durée.

 

Il fait du bruit avec sa peur.

 

Couvert de vie,

son arbre boit d’avance

à même il est, le courant d’heure.

 

Dans le noir, il conduit.

Si ça disloque,

il donne en fourre-tout

les mots qu’on exige.

 

Il fait du cœur avec son bruit.

C’est mesuré.

 

Dans le noir du fruit,

c’est là qu’il dort.

 

Il fait corps.

Il fait beau.

Il a du fort en devenir.

 

Tout en nuit,

dans le froid, ça hésite.

 

Il a du noir.

Ailleurs, c’est la limite.

 

Il bat de l’heure

autour du trou.

C’est libre d’aile.

Labeur extrusif.

 

Il y a du fort dans ce trouble.

 

L’idée, elle est en bruit,

ça fait du lourd de traces.

Elle est en cœur dans le battu,

la vie complice.

 

Tout en fond, c’est la cuve,

avec sons vigoureux.

 

C’est de la voix qui s’étale,

ça se promène en soi,

le corps de forme.

 

L’idée, elle bat,

elle compte,

elle est venue en noir

nager dans le précis des traces.

Les commentaires sont fermés.