jeudi, 08 mars 2018
MON PRINTEMPS DE LA POÉSIE 5/7
LIVRE TRADUIT D'UN PUR DE LANGUE V
Le corps du vide,
à bout de traces,
ça résonne.
Il y en a qui nage,
et la citerne efforce.
Avoir été celui,
c'est un dépôt sous l'écorce.
Dans le regard à la coque,
on a du fort qui passe.
Pas de sable avec pierre,
aucun recours dans le jour d'os.
On sait qu'on marche,
et dans le cru du désert d'eau,
on sait qu'on vide
à coups de masse
le corps de dune,
racine de ruines
au bout du vent qui coule.
En dépôt dans le vague,
un alphabet se déplace.
Le pur de langue
se donne en respiré.
Né en cage,
dans le passé.
Trouvé vide,
en bout de jour.
Déplacé dans son vague,
à coups de creux.
Le travers est pénible.
L'effondré reste en désir.
Il faut progresser.
Vers il paraît, ça veut dire.
Il faut du beau.
Dans la cour du vrai,
le corps fait son ombre.
L'avais-tu, ce qui devient ?
Le souvenu, le tir à balle,
c'est de l'ailleurs à repentir.
On a fondu ensemble.
Les sons du sombre,
on a compris la danse.
La voix partie en fleur.
On a l'autorité des traces.
En devenu d'hiver,
la foule ambiante.
Pourquoi plus ?
Si tu mens à la source,
la vie divise.
Si j'ai l'hiver en consumé,
je fais la force,
je mets le doute,
à court d'ombre.
Pourquoi l'entier ?
A fond dans le mordu,
baiser calculé au plus juste.
Il y a du beau,
qui fait lumière.
Ce qui est à jeter,
du bord du monde.
Ce qui résiste,
inflammation,
non la crête du vague,
ni le cadavre en action.
Ce qui pousse au regard.
Il y a la poussée.
Il y a le format d’homme.
C’est un récipient,
ça va s’ouvrir.
Il a l’air métallique.
Le corps de citerne,
avec un cou de sang.
Sous le discours,
la forme du visage.
Le trou savant.
Le fond de vérité.
La cour du vrai
ne fait pas d’éclat
dans le détenu.
Ce qu’il détient
fait de l’œil.
L’hiver de parole.
On ne sait pas que ça se voit.
C’est là comme un front bas.
On sait qu’on va mentir.
C’est l’hiver de parole.
On emporte avec soi
l’accessoire de soi.
Besoin désir,
envie d’envie.
On tourne en travail,
on ne peut pas atteindre.
On va mentir à volonté.
On va confondre.
On n’est pas en sécurité.
Qu’est-ce qui hésite,
dans le propre nom ?
Tu couches les mots,
tu brosses, tu brocantes.
Tu vas dans l’assoupi
combler le spectateur.
Tu te vois à l’écran.
Mais c’est du formel.
Alors tu hivernes.
C’est du sommeil à gros,
c’est plein d’insectes,
avec travail de grouillement.
Ton âme était trop nue.
La couverture à plis,
ou bien le sac d’embrouilles,
ou bien la foule à bruit.
Cousu avec parois,
le couloir fait son corps.
Ma voix, c’est un bras mort,
un couloir liquide,
on voit beaucoup dormir,
avec du froid,
le dos fait des épaules.
Rien ne court.
J’ai l’hiver de parole.
Je suis l’outre.
Je sais tourner.
Je n’avertis pas quand je tombe.
Dans le froid, ça débute.
Je suis pour la vacuité.
En cours de possible,
la porte m’ouvre.
Où je serais,
si je n’étais pas sourd ?
Je suis tout en étreinte,
en vigilant,
dans le captif,
le cru furtif.
Ma foule obtuse,
en pur de langue,
a fait ses trous dans le sujet.
Tu fais du temps,
la vie dans la couleur,
ça coule en portrait.
Envers moi, tu éprouves.
Qui t’a suivi ?
Dans l’hiver de parole,
c’est là, le front bas.
Qui est rapace ?
Qu’est-ce qui console ?
On est en foule obtuse,
en force feinte.
Le cœur courant,
la ficelle à bas prix.
On joue l’hiver en fond sonore.
La voix est cartonnée.
C’est un travail de son.
L’effort au pire.
La flaque de faux.
L’hiver a la parole.
C’est du dédain,
le cœur ficelle,
la farce en seul.
Gare à tant pis,
la cour du poétique,
le fort du vrai,
ça découle avec sang.
Cousu dans la parole,
l’albatros vit seul.
En train de boire à son sommeil,
il forme un vide,
un corps de silhouette de soi
sur fond de chanson.
Avec le corps mineur,
il trime, il fait du contenu.
Rien sur le vivre,
rien en matière à défiler.
Dans l’hiver de parole,
il fait du trop.
Encore avec le sien,
la ficelle à bas prix,
il fait du menti,
de la voix cartonnée.
On a du clandestin,
peu musical,
pas courageux destin.
Amant, ce qui se fait,
à la voix, les coups sourds.
Au fond d’ici,
c’est la ficelle,
le froid de la parole.
Dans le couru du vent,
on fait du sec.
On devient mort,
le même à respirer.
Le cousu d’os,
la foule obtuse.
La cour du vrai,
dans la cloche à plongeur.
C’est qu’il fait froid,
au fond de la parole.
Le menti serti dans du vrai,
le creux de la famine.
Il fait du froid dans ma parole,
je mendie à cause de ça.
Je fais mon minuscule.
Dans le couloir des sons,
c’est la voix voulue
qui manque à mon appel.
C’est au pourtour,
le filet d’encre,
la voix couleur.
Vrai comme un soi
qui vient avec.
Le sourd de veille
se fait rapace.
Le bec de voix
cherche un désir.
On a peur du fond,
dans le menti du corps.
Il est en train de souvenir.
Hiver ivre en parole.
Qu’est-ce qui est fertile ?
Le tu de la figure ?
Le vent qui fait le respiré ?
Le pur de langue ?
Dans le cousu du minuscule,
toute la matière.
La voix sinue en marge.
On a du corps en trop,
et c’est la vie rapide.
Autour du trop,
ça reste à dire.
Un peu de peau
dans le vibré de vivre.
Le corps mineur
est fort de feinte.
L’induit de soi
dans l’oubli couche
fait son retard de cœur.
Tordu de soi,
le cousu coule
en voix couleur.
Là dans la force,
il a du trop, le poétique.
Dans le désert de foule,
un clown avide.
On ferme en cloche
un corps mendiant
qui se dévide.
On cherche en roche.
Entre les frères en peu,
surgit le vide.
C’est juste un cortège,
qui fait la voix
dans le nu du pourtour.
Avec son mort en couche,
c’est le total d’hiver
qui se plie en parole.
L’honneur du pauvre,
c’est dans le tu du cœur,
la ficelle à respire.
Pour le rien du vide.
C’est toi la farce.
Non à dormir,
non à mentir en voix,
non à tension de la figure
autour du trop qui siffle.
A la couleur du feint,
le vu du mort en couche
devient douleur du confus terminé.
Et ça s’entend, le contenu,
avec le thème en corps de voix.
Tout vient autour,
et ça s’amuse.
Dans le central à poudre d’os,
il fait son temporal.
C’est trop tard pour l’avantage.
Dans le froid d’aile, avec vertige,
le lourd a cassé.
Si c’est du vivre sur du rien,
le soi, c’est clandestin.
C’est devenu loquace, on dit,
le pur de langue en dur de chose.
Il fait le respiré du beau,
avec muscle à terre entière.
Il est réduit au corps interne.
A la vitesse du poétique,
il se mime, tiré de son destin
jusqu’au désert de foule.
Le fou de silence, l’auteur de quoi,
dans le triste de la figure,
l’hiver de pauvre, en minuscule,
avec du creux pour immerger
l’intestin clos, corps à plongeur.
Le petit sourd a la raison,
c’est son éternité rapace.
Dans le noyau du fond d’ici,
coule en cousu la voix d’ici.
L’insecte en mineur de fond
(c’est le scolyte avec rayons),
il fait musique d’effort,
il fait travail, il entrevit son corps.
Il doit du son de soi au poétique.
Avec lampyre en grappe,
autour des noms fusés du vide,
il attend la fracture à parole,
ce qui découle en hésité,
le fil de voix de soi où ça résiste.
La vie foisonne,
et c’est l’hiver de la personne.
A la volée de voir,
il faut des gestes.
On a furieux,
le grand vivant.
On se retient de foi.
On dresse un doigt.
La vie fait ses racines.
A la volée, les joncs.
Faut voir le travail des ruines.
Tout autre communique.
Déboîté, le furieux.
La vie se dresse,
et c’est le geste de personne.
Il court le vivant,
racine en vase,
il suit la fuite,
et c’est inextricable,
hiver de la personne.
Il y a trop.
On s’y marche.
C’est gluant défait.
Il fait ventouse,
un pied noir.
Coulé en foi dans sa glu,
le corps désert.
Il fait hiver,
revu en cru.
Qui veut quoi que je fais ?
Que veut qui que je nomme ?
Que peut quoi que je dise ?
Un signal à savoir.
Un silence d’œil.
Un coup de permanence.
La mue d’ignorance.
Le gel.
Le noir de geste.
Est-ce qu’on sait quoi,
quand on scrute ?
Tu veux voir volonté ?
C’est quand, la racine ?
Quand ça moissonne,
c’est en bruit.
C’est dans l’hiver, le fruit,
la couleur pauvre,
le donné.
Dans le pris du plaisir,
ça fait cloison.
La vie foisonne,
et c’est l’hiver de la personne.
As-tu vécu ?
C’est en murmure.
J’ai mon cadavre en pire.
C’est dans le tu
qu’on foisonne.
Avec hiver en face.
Avec savoir qui interroge.
C’est dans le tu de la foison
qu’on vit en cri.
Comment les gens ?
Quand on entend,
ça fait énorme.
C’est dans le tu de toi
que j’attends de savoir.
Quoi franchir ?
On fait cœur,
on fait bruit.
J’ai du cri avec mort d’avenir.
Du cru de moi,
qui attend, su, le soi,
le tu de toi,
l’hiver de la personne.
La vie de moi murmure.
C’est quand je crois à quoi ?
Dans le défait de moi,
ça reste en racine.
Il y a du fort,
ça fait du beau,
construit de vent vivant.
On me vit comme un comme,
c’est de l’interrogé.
A la vue d’écriture,
on a dit ce qu’on sait.
S’il fait du ventre,
c’est dans son propre noir.
Il reste près du tu,
l’insu de soi qui le foisonne.
Si j’ai le noir du mal,
ça fait mur.
Le moi de la dépouille,
le corps du vrai,
la soie de la personne
qui coule en croix,
la vertu du vrai noir,
l’instant d’encore avec l’écrit.
Mouru sans voix,
si c’est le manifeste,
avec l’encouru
(si c’est le risque de l’insu),
ça fait son tort malgré le soi.
C’est moi qui coule en tu,
c’est dur de gris d’en avoir plus.
Avec savoir,
le papier reste.
Il a du corps vorace.
En gros d’amour,
ça frappe au vivant,
ça veut que ça revienne,
en savoir plus.
Si j’ai voulu le quoi,
c’est le rien qui renvoie.
Dans la cour du vrai,
ça joue du cœur,
ça devient mur de mal.
J’ai dur de ventre,
à court de court,
l’imminent fait centre,
et je le suis.
Ma courroie d’air,
c’est dans le fissuré.
En cru d’insu,
en envie d’ire,
j’ai dépourvu l’impire,
le quoi du grand,
quand meurt de soi
l’insecte ou le grossir.
Avec le court de la cassure,
j’ai du malgré dans l’injure,
j’ai fait le douloureux.
Avec le toi de moi,
le rabais de front bas,
le sas que j’insupporte,
on a défenestré le vent.
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