lundi, 12 août 2013
JOURNAL DES VOYAGES 29
Je suis toujours en vacances, mais …
Avant de partir, je me suis bien avancé dans mon travail, ce qui permet à ce blog de ne pas rester totalement muet : il faut penser à tous les malheureux qui ne partent pas en voyage, et qui ne peuvent pas compter sur « Une journée à la plage offerte aux enfants défavorisés » par le Secours Populaire.
Aujourd'hui, la mer cruelle, la mer dangereuse, la mer « toujours recommencée ».
LES NAUFRAGEURS DU LABRADOR
La mer (éternelle, cela va de soi) est un sujet omniprésent dans l'hebdomadaire. La leçon de l'époque ? « Je lutte pour ma survie ».
LES "ENNEMIS GROUILLANTS" CONSISTENT EN UNE MEUTE DE CONGRES GOURMANDS ET AGRESSIFS.
Nous sommes à l'abri de ce genre de message, puisque nous avons eu la Première Guerre Mondiale, la Deuxième Guerre Mondiale,
les deux Bombes Atomiques (6 août 1945, "Little Boy", tombée sur Hiroshima, depuis le B29 "Enola Gay" piloté par Paul Tibbets, puis, 9 août, "Fat Man", larguée sur Nagasaki du B29 "Bockscar" piloté par le major Charles Sweeney), les camps de la mort, et d'autres réjouissances que je n'ai pas besoin de rappeler ici.
LE "MONSTRE" EN QUESTION EST CENSÉ ÊTRE UN REQUIN
Les catastrophes, à l'époque du Journal des Voyages, étaient encore, j'ose le dire, à l'échelle humaine.
Aujourd'hui, les catastrophes ont suivi l'essor magistral et monstrueux de la technique : elles sont à l'échelle inhumaine.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal des voyages, aventures, exploits, danger, bombe atomique, hiroshima, nagasaki, b29 enola gay, little boy, paul tibbets, deuxième guerre mondiale, progrès technique
lundi, 22 juillet 2013
JOURNAL DES VOYAGES 8
Je suis en vacances, mais ... je me soigne.
Je m'en voudrais de laisser vacant tant d’espace disponible. Pour le remplir de façon bien sentie, je me suis dit que la collection 1876-1899 du Journal des Voyages convenait parfaitement. Puisse l’illustration quotidienne remplir l’office du yorkshire quand on est seul et qu’on n’a personne à qui parler : on peut toujours lui faire la conversation. Peut-être qu'il répond, allez savoir.
Aujourd'hui et demain, un petit tour parmi les ours. Glissons pudiquement sur le taux de probabilité de vraisemblance de l'image ci-dessus : je n'ai jamais lutté avec un ours (blanc, noir ou en peluche), mais ce corps à corps semble surtout destiné au lecteur parisien. Ne dit-on pas qu'un ours adulte vous arrache la tête d'un seul petit coup de patte ? Voilà ce qui arrive quand, sous l'influence d'on ne sait quelle substance, on met en application l'un des slogans inventés par M. Daniel Messoissantwitte, je veux parler de : « L'imagination au pouvoir !».
Il est vrai que le grand Hergé en personne ne voit dans l'ours brun des Andes qu'une sorte de charmant convive qui ne demande qu'à lier conversation et fraternité, comme on le voit ci-dessus, dans Le Temple du Soleil : cette patte amicalement posée sur l'épaule du capitaine Haddock ne laissait rien augurer d'autre que de purement convivial, et ne méritait donc pas la panique d'Archibald Haddock, marin au long cours. Il aurait au moins pu lui serrer la griffe, l'ingrat.
09:00 Publié dans DANS LES JOURNAUX | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal des voyages, aventures, danger, tintin, hergé, capitaine haddock, milou, imagination, ours, le temple du soleil